フランス文学作品 動詞用例集
Alphonse DAUDET_L'Arlésienne


                                

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#descendre
Pour aller au village, en descendant de mon moulin, on passe devant un mas bâti près de la route au fond d'une grande cour plantée de micocouliers.

#passer
Pour aller au village, en descendant de mon moulin, on passe devant un mas bâti près de la route au fond d'une grande cour plantée de micocouliers.

#être
C'est la vraie maison du ménager de Provence, avec ses tuiles rouges, sa large façade brune irrégulièrement percée, puis tout en haut la girouette du grenier, la poulie pour hisser les meules et quelques touffes de foin brun qui dépassent...

#dépasser
C'est la vraie maison du ménager de Provence, avec ses tuiles rouges, sa large façade brune irrégulièrement percée, puis tout en haut la girouette du grenier, la poulie pour hisser les meules et quelques touffes de foin brun qui dépassent...

#frapper
Pourquoi cette maison m'avait-elle frappé ?

#serrer
Pourquoi ce portail fermé me serrait-il le cœur ?

#pouvoir
Je n'aurais pas pu le dire, et pourtant ce logis me faisait froid.

#faire
Je n'aurais pas pu le dire, et pourtant ce logis me faisait froid.

#avoir
Il y avait trop de silence autour...

#passer
Quand on passait, les chiens n'aboyaient pas, les pintades s'enfuyaient sans crier...

#aboyer
Quand on passait, les chiens n'aboyaient pas, les pintades s'enfuyaient sans crier...

#s'enfuir
Quand on passait, les chiens n'aboyaient pas, les pintades s'enfuyaient sans crier...

#monter
Sans les rideaux blancs des fenêtres et la fumée qui montait des toits, on aurait cru l'endroit inhabité.

#croire
Sans les rideaux blancs des fenêtres et la fumée qui montait des toits, on aurait cru l'endroit inhabité.

#revenir
Hier, sur le coup de midi, je revenais du village, et, pour éviter le soleil, je longeais les murs de la ferme, dans l'ombre des micocouliers...

#longer
Hier, sur le coup de midi, je revenais du village, et, pour éviter le soleil, je longeais les murs de la ferme, dans l'ombre des micocouliers...

#achever
Sur la route devant le mas, des valets silencieux achevaient de charger une charrette de foin...

#rester
Le portail était resté ouvert. Je jetai un regard en passant, et je vis, au fond de la cour, accoudé, ―la tête dans ses mains, ―sur une large table de pierre, un grand vieux tout blanc, avec une veste trop courte et des culottes en lambeaux...

#jeter
Le portail était resté ouvert. Je jetai un regard en passant, et je vis, au fond de la cour, accoudé, ―la tête dans ses mains, ―sur une large table de pierre, un grand vieux tout blanc, avec une veste trop courte et des culottes en lambeaux...

#passer
Le portail était resté ouvert. Je jetai un regard en passant, et je vis, au fond de la cour, accoudé, ―la tête dans ses mains, ―sur une large table de pierre, un grand
vieux tout blanc, avec une veste trop courte et des culottes en lambeaux...

#voir
Le portail était resté ouvert. Je jetai un regard en passant, et je vis, au fond de la cour, accoudé, ―la tête dans ses mains, ―sur une large table de pierre, un grand
vieux tout blanc, avec une veste trop courte et des culottes en lambeaux...

#s'arrêter
Je m'arrêtai. Un des hommes me dit tout bas :
―Chut ! c'est le maître... Il est comme ça depuis le malheur de son fils.

#dire
Je m'arrêtai. Un des hommes me dit tout bas :
―Chut ! c'est le maître... Il est comme ça depuis le malheur de son fils.

#être
Je m'arrêtai. Un des hommes me dit tout bas :
―Chut ! c'est le maître... Il est comme ça depuis le malheur de son fils.

#passer
A ce moment une femme et un petit garçon, vêtus de noir, passèrent près de nous avec de gros paroissiens dorés, et entrèrent à la ferme.

#entrer
A ce moment une femme et un petit garçon, vêtus de noir, passèrent près de nous avec de gros paroissiens dorés, et entrèrent à la ferme.

#ajouter
L'homme ajouta :
― ... La maîtresse et Cadet qui reviennent de la messe. Ils y vont tous les jours, depuis que l'enfant s'est tué... Ah ! monsieur, quelle désolation !... Le père porte encore les habits du mort ; on ne peut pas les lui faire quitter... Dia ! hue ! la bête !

#revenir
L'homme ajouta :
― ... La maîtresse et Cadet qui reviennent de la messe. Ils y vont tous les jours, depuis que l'enfant s'est tué... Ah ! monsieur, quelle désolation !... Le père porte encore les habits du mort ; on ne peut pas les lui faire quitter... Dia ! hue ! la bête !

#aller
L'homme ajouta :
― ... La maîtresse et Cadet qui reviennent de la messe. Ils y vont tous les jours, depuis que l'enfant s'est tué... Ah ! monsieur, quelle désolation !... Le père porte encore les habits du mort ; on ne peut pas les lui faire quitter... Dia ! hue ! la bête !

#se tuer
L'homme ajouta :
― ... La maîtresse et Cadet qui reviennent de la messe. Ils y vont tous les jours, depuis que l'enfant s'est tué... Ah ! monsieur, quelle désolation !... Le père porte encore les habits du mort ; on ne peut pas les lui faire quitter... Dia ! hue ! la bête !

#porter
L'homme ajouta :
― ... La maîtresse et Cadet qui reviennent de la messe. Ils y vont tous les jours, depuis que l'enfant s'est tué... Ah ! monsieur, quelle désolation !... Le père porte encore les habits du mort ; on ne peut pas les lui faire quitter... Dia ! hue ! la bête !

#pouvoir
L'homme ajouta :
― ... La maîtresse et Cadet qui reviennent de la messe. Ils y vont tous les jours, depuis que l'enfant s'est tué... Ah ! monsieur, quelle désolation !... Le père porte encore les habits du mort ; on ne peut pas les lui faire quitter... Dia ! hue ! la bête !

#s'ébranler
La charrette s'ébranla pour partir.

#vouloir
Moi, qui voulais en savoir plus long, je demandai au voiturier de monter à côté de lui, c'est là-haut, dans le foin, que j'appris toute cette navrante histoire...

#demnader
Moi, qui voulais en savoir plus long, je demandai au voiturier de monter à côté de lui, c'est là-haut, dans le foin, que j'appris toute cette navrante histoire...

#être
Moi, qui voulais en savoir plus long, je demandai au voiturier de monter à côté de lui, c'est là-haut, dans le foin, que j'appris toute cette navrante histoire...

#apprendre
Moi, qui voulais en savoir plus long, je demandai au voiturier de monter à côté de lui, c'est là-haut, dans le foin, que j'appris toute cette navrante histoire...

#s'appeler
Il s'applait Jan.

#être
C'était un admirable paysan de vingt ans, sage comme une fille, solide et le visage ouvert.

#être
Comme il était très beau, les femmes le regardaient ; mais lui n'en avait qu'une en tête, ―une petite Arlésienne, toute en velours et en dentelles, qu'il avait rencontrée sur la Lice d'Arles, une fois.

#regarder
Comme il était très beau, les femmes le regardaient ; mais lui n'en avait qu'une en tête, ―une petite Arlésienne, toute en velours et en dentelles, qu'il avait rencontrée sur la Lice d'Arles, une fois.

#avoir
Comme il était très beau, les femmes le regardaient ; mais lui n'en avait qu'une en tête, ―une petite Arlésienne, toute en velours et en dentelles, qu'il avait rencontrée sur la Lice d'Arles, une fois.

#rencontrer
Comme il était très beau, les femmes le regardaient ; mais lui n'en avait qu'une en tête, ―une petite Arlésienne, toute en velours et en dentelles, qu'il avait rencontrée sur la Lice d'Arles, une fois.

#voir
―Au mas, on ne vit pas d'abord cette liaison avec plaisir.

#passer
La fille passait pour coquette, et ses parents n'étaient pas du pays.

#être
La fille passait pour coquette, et ses parents n'étaient pas du pays.

#vouloir
Mais Jan voulait son Arlésienne à toute force. Il disait :
―Je mourrai si on ne me la donne pas.

#dire
Mais Jan voulait son Arlésienne à toute force. Il disait :
―Je mourrai si on ne me la donne pas.

#mourir
Mais Jan voulait son Arlésienne à toute force. Il disait :
―Je mourrai si on ne me la donne pas.

#donner
Mais Jan voulait son Arlésienne à toute force. Il disait :
―Je mourrai si on ne me la donne pas.

#falloir
Il fallut en passer par là. On décida de les marier après la moisson.

#décider
Il fallut en passer par là. On décida de les marier après la moisson.

#achever
Donc, un dimanche soir, dans la cour du mas , la famille achevait de dîner.

#être
C'était presque un repas de noces. La fiancée n'y assistait pas, mais on avait bu en son honneur tout le temps...

#assister
C'était presque un repas de noces. La fiancée n'y assistait pas, mais on avait bu en son honneur tout le temps...

#boire
C'était presque un repas de noces. La fiancée n'y assistait pas, mais on avait bu en son honneur tout le temps...

#se présenter
Un homme se présente à la porte, et, d'une voix qui tremble, demande à parler à maître Estève, à lui seul.

#trembler
Un homme se présente à la porte, et, d'une voix qui tremble, demande à parler à maître Estève, à lui seul.

#demander
Un homme se présente à la porte, et, d'une voix qui tremble, demande à parler à maître Estève, à lui seul.

#se lever
Estève se lève et sort sur la route.

#sortir
Estève se lève et sort sur la route.

#dire
―Maître, lui dit l'homme, vous allez marier votre enfant à une coquine, qui a été ma maîtresse pendant deux ans.

#aller
―Maître, lui dit l'homme, vous allez marier votre enfant à une coquine, qui a été ma maîtresse pendant deux ans.

#être
―Maître, lui dit l'homme, vous allez marier votre enfant à une coquine, qui a été ma maîtresse pendant deux ans.

#avancer
Ce que j'avance, je le prouve ; voici des lettres !...

#prouver
Ce que j'avance, je le prouve ; voici des lettres !...

#savoir
Les parents savent tout et me l'avaient promise ; mais, depuis que votre fils la recherche, ni eux ni la belle ne veulent plus de moi...

#promettre
Les parents savent tout et me l'avaient promise ; mais, depuis que votre fils la recherche, ni eux ni la belle ne veulent plus de moi...

#vouloir
Les parents savent tout et me l'avaient promise ; mais, depuis que votre fils la recherche, ni eux ni la belle ne veulent plus de moi...

#croire
J'aurais cru pourtant qu'après ça elle ne pouvait pas être la femme d'un autre.

#pouvoir
J'aurais cru pourtant qu'après ça elle ne pouvait pas être la femme d'un autre.

#être
―C'est bien ! dit maître Estève quand il eut regardé les lettres ; entrez boire un verre de muscat.

#dire
―C'est bien ! dit maître Estève quand il eut regardé les lettres ; entrez boire un verre de muscat.

#regarder
―C'est bien ! dit maître Estève quand il eut regardé les lettres ; entrez boire un verre de muscat.

#entrer
―C'est bien ! dit maître Estève quand il eut regardé les lettres ; entrez boire un verre de muscat.

#répondre
L'homme répond :
―Merci ! j'ai plus de chagrin que de soif.
Et il s'en va.

#avoir
L'homme répond :
―Merci ! j'ai plus de chagrin que de soif.
Et il s'en va.

#s'en aller
L'homme répond :
―Merci ! j'ai plus de chagrin que de soif.
Et il s'en va.

#rentrer
Le père rentre, impassible ; il reprend sa place à table ; et le repas s'achève gaiement...

#reprendre
Le père rentre, impassible ; il reprend sa place à table ; et le repas s'achève gaiement...

#s'achever
Le père rentre, impassible ; il reprend sa place à table ; et le repas s'achève gaiement...

#s'en aller
Ce soir-là, maître Estève et son fils s'en allèrent ensemble dans les champs.

#rester
Ils restèrent longtemps dehors ; quand ils revinrent, la mère les attendait encore.

#revenir
Ils restèrent longtemps dehors ; quand ils revinrent, la mère les attendait encore.

#attendre
Ils restèrent longtemps dehors ; quand ils revinrent, la mère les attendait encore.

#dire
―Femme, dit le menager, en lui amenant son fils, embrasse-le ! il est malheureux...

#amener
―Femme, dit le menager, en lui amenant son fils, embrasse-le ! il est malheureux...

#embrasser
―Femme, dit le menager, en lui amenant son fils, embrasse-le ! il est malheureux...

#être
―Femme, dit le menager, en lui amenant son fils, embrasse-le ! il est malheureux...

#parler
Jan ne parla plus de l'Arlésienne.

#aimer
Il l'aimait toujours cependant, et même plus que jamais, depuis qu'on la lui avait montrée dans les bras d'un autre.

#montrer
Il l'aimait toujours cependant, et même plus que jamais, depuis qu'on la lui avait montrée dans les bras d'un autre.

#être
Seulement il était trop fier pour rien dire ; c'est ce qui le tua, le pauvre enfant !...

#tuer
Seulement il était trop fier pour rien dire ; c'est ce qui le tua, le pauvre enfant !...

#passer
Quelquefois il passait des journées entières seul dans un coin, sans bouger.

#se mettre
D'autres jours, il se mettait à la terre avec rage et abattait à lui seul le travail de dix journaliers...

#abattre
D'autres jours, il se mettait à la terre avec rage et abattait à lui seul le travail de dix journaliers...

#prendre
Le soir venu, il prenait la route d'Arles et marchait devant lui jusqu'à ce qu'il vît monter dans le couchant les clochers grêles de la ville.

#marcher
Le soir venu, il prenait la route d'Arles et marchait devant lui jusqu'à ce qu'il vît monter dans le couchant les clochers grêles de la ville.

#voir
Le soir venu, il prenait la route d'Arles et marchait devant lui jusqu'à ce qu'il vît monter dans le couchant les clochers grêles de la ville.

#revenir
Alors il revenait. Jamais il n'alla plus loin.

#aller
Alors il revenait. Jamais il n'alla plus loin.

#savoir
De le voir ainsi, toujours triste et seul, les gens du mas ne savaient plus que faire.

#redouter
On redoutait un malheur...

#regarder
Une fois, à table, sa mère, en le regardant avec des yeux pleins de larmes, lui dit :
―Eh bien ! écoute, Jan, si tu la veux tout de même, nous te la donnerons...

#dire
Une fois, à table, sa mère, en le regardant avec des yeux pleins de larmes, lui dit :
―Eh bien ! écoute, Jan, si tu la veux tout de même, nous te la donnerons...

#écouter
Une fois, à table, sa mère, en le regardant avec des yeux pleins de larmes, lui dit :
―Eh bien ! écoute, Jan, si tu la veux tout de même, nous te la donnerons...

#vouloir
Une fois, à table, sa mère, en le regardant avec des yeux pleins de larmes, lui dit :
―Eh bien ! écoute, Jan, si tu la veux tout de même, nous te la donnerons...

#donner
Une fois, à table, sa mère, en le regardant avec des yeux pleins de larmes, lui dit :
―Eh bien ! écoute, Jan, si tu la veux tout de même, nous te la donnerons...

#baisser
Le père, rouge de honte, baissait la tête...

#faire
Jan fit signe que non, et il sortit...

#sortir
Jan fit signe que non, et il sortit...

#changer
A partir de ce jour, il changea sa façon de vivre, affectant d'être toujours gai, pour rassurer ses parents.

#affecter
A partir de ce jour, il changea sa façon de vivre, affectant d'être toujours gai, pour rassurer ses parents.

#revoir
On le revit au bal, au cabaret, dans les ferrades.

#être
A la vote de Fontvieille, c'est lui qui mena la farandole.

#mener
A la vote de Fontvieille, c'est lui qui mena la farandole.

#dire
Le père disait : « Il est guéri. »

#être
Le père disait : « Il est guéri. »

#avoir
La mère, elle, avait toujours des craintes et plus que jamais surveillait son enfant...

#surveiller
La mère, elle, avait toujours des craintes et plus que jamais surveillait son enfant...

#coucher
Jan couchait avec Cadet, tout près de la magnanerie ; la pauvre vieille se fit dresser un lit à côté de leur chambre...

#se faire
Jan couchait avec Cadet, tout près de la magnanerie ; la pauvre vieille se fit dresser un lit à côté de leur chambre...

#pouvoir
Les magnans pouvaient avoir besoin d'elle, dans la nuit.

#venir
Vint la fête de saint Éloi, patron de ménagers.

#avoir
Grande joie au mas... Il y eut du château-neuf pour tout le monde et du vin cuit comme s'il en pleuvait.

#pleuvoir
Grande joie au mas... Il y eut du château-neuf pour tout le monde et du vin cuit comme s'il en pleuvait .

#vivre
Puis des pétards, des feux sur l'aire, des lanternes de couleur plein les micocouliers... Vive saint Éloi ! On farandola à mort.

#farandoler
Puis des pétards, des feux sur l'aire, des lanternes de couleur plein les micocouliers... Vive saint Éloi ! On farandola à mort.

#brûler
Cadet brûla sa blouse neuve...

#avoir
Jan lui-même avait l'air content ; il voulut faire danser sa mère ; la pauvre femme en pleurait de bonheur.

#vouloir
Jan lui-même avait l'air content ; il voulut faire danser sa mère ; la pauvre femme en pleurait de bonheur.

#pleurer
Jan lui-même avait l'air content ; il voulut faire danser sa mère ; la pauvre femme en pleurait de bonheur.

#aller
A minuit, on alla se coucher. Tout le monde avait besoin de dormir...

#avoir
A minuit, on alla se coucher. Tout le monde avait besoin de dormir...

#dormir
Jan ne dormit pas, lui. Cadet a raconté depuis que toute la nuit il avait sangloté...

#raconter
Jan ne dormit pas, lui. Cadet a raconté depuis que toute la nuit il avait sangloté...

#sangloter
Jan ne dormit pas, lui. Cadet a raconté depuis que toute la nuit il avait sangloté...

#répondre
Ah ! je vous réponds qu'il était bien mordu, celui-là...

#être
Ah ! je vous réponds qu'il était bien mordu, celui-là...

#entendre
Le lendemain, à l'aube, la mère entendit quelqu'un traverser sa chambre en courant.

#courir
Le lendemain, à l'aube, la mère entendit quelqu'un traverser sa chambre en courant.

#avoir
Elle eut comme un pressentiment :
―Jan, c'est toi ?

#être
Elle eut comme un pressentiment :
―Jan, c'est toi ?

#répondre
Jan ne répond pas ; il est déjà dans l'escalier.

#être
Jan ne répond pas ; il est déjà dans l'escalier.

#se lever
Vite, vite la mère se lève :
―Jan, où vas-tu ?

#aller
Vite, vite la mère se lève :
―Jan, où vas -tu ?

#monter
Il monte au grenier ; elle monte derrière lui :
―Mon fils, au nom du ciel !

#fermer
Il ferme la porte et tire le verrou.

#tirer
Il ferme la porte et tire le verrou.

#répondre
―Jan, mon Janet, réponds-moi.  Que vas-tu faire ?

#aller
―Jan, mon Janet, réponds-moi.  Que vas-tu faire ?

#trembler
A tâtons, de ses vieilles mains qui tremblent, elle cherche le loquet...

#chercher
A tâtons, de ses vieilles mains qui tremblent, elle cherche le loquet...

#s'ouvrir
Une fenêtre qui s'ouvre, le bruit d'un corps sur les dalles de la cour, et c'est tout...

#être
Une fenêtre qui s'ouvre, le bruit d'un corps sur les dalles de la cour, et c'est tout...

#se dire
Il s'était dit, le pauvre enfant : « Je l'aime trop... Je m'en vais... »

#aimer
Il s'était dit, le pauvre enfant : « Je l'aime trop... Je m'en vais... »

#s'en aller
Il s'était dit, le pauvre enfant : « Je l'aime trop... Je m'en vais... »

#être
Ah ! misérables cœurs que nous sommes ! C'est un peu fort pourtant que le mépris ne puisse pas tuer l'amour !...

#pouvoir
Ah ! misérables cœurs que nous sommes ! C'est un peu fort pourtant que le mépris ne puisse pas tuer l'amour !...

#se demander
Ce matin-là, les gens du village se demandèrent qui pouvait crier ainsi, là-bas, du côté du mas d'Estève...

#pouvoir
Ce matin-là, les gens du village se demandèrent qui pouvait crier ainsi, là-bas, du côté du mas d'Estève...

#être
C'était, dans la cour, devant la table de pierre couverte de rosée et de sang, la mère toute nue qui se lamentait, avec son enfant mort sur ses bras.

#se lamenter
C'était, dans la cour, devant la table de pierre couverte de rosée et de sang, la mère toute nue qui se lamentait, avec son enfant mort sur ses bras.


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Alphonse DAUDET_LETTRES DE MON MOULIN,
BIBLIOTHEQUE-CHARPENTIER, 1906.
  
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       (Texte original)

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 宮澤一郎
 
   
 最終更新日  2019年1月22日