フランス文学作品 動詞用例集
Guy de MAUPASSANT_Première Neige


                                

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#s'arrondir
La longue promenade de la Croisette s'arrondit au bord de l'eau bleue.

#s'avancer
Là-bas, à droite, l'Esterel s'avance au loin dans la mer. Il barre la vue, fermant l'horizon par le joli décor méridional de ses sommets pointus, nombreux et bizarres.

#barrer
Là-bas, à droite, l'Esterel s'avance au loin dans la mer. Il barre la vue, fermant l'horizon par le joli décor méridional de ses sommets pointus, nombreux et bizarres.

#fermer
Là-bas, à droite, l'Esterel s'avance au loin dans la mer. Il barre la vue, fermant l'horizon par le joli décor méridional de ses sommets pointus, nombreux et bizarres.

#montrer
À gauche, les îles Sainte-Marguerite et Saint-Honorat, couchées dans l'eau, montrent leur dos couvert de sapins.

#sembler
Et tout le long du large golfe, tout le long des grandes montagnes assises autour de Cannes, le peuple blanc des villas semble endormi dans le soleil.

#voir
On les voit au loin, les maisons claires, semées du haut en bas des monts, tachant de points de neige la verdure sombre.

#tacher
On les voit au loin, les maisons claires, semées du haut en bas des monts, tachant de points de neige la verdure sombre.

#ouvrir
Les plus proches de l'eau ouvrent leurs grilles sur la vaste promenade que viennent baigner les flots tranquilles. Il fait bon, il fait doux.

#venir
Les plus proches de l'eau ouvrent leurs grilles sur la vaste promenade que viennent baigner les flots tranquilles. Il fait bon, il fait doux.

#faire
Les plus proches de l'eau ouvrent leurs grilles sur la vaste promenade que viennent baigner les flots tranquilles. Il fait bon, il fait doux.

#être
C'est un tiède jour d'hiver où passe à peine un frisson de fraîcheur. Par-dessus les murs des jardins, on aperçoit les orangers et les citronniers pleins de fruits d'or.

#passer
C'est un tiède jour d'hiver où passe à peine un frisson de fraîcheur. Par-dessus les murs des jardins, on aperçoit les orangers et les citronniers pleins de fruits d'or.


#aprecevoir

C'est un tiède jour d'hiver où passe à peine un frisson de fraîcheur. Par-dessus les murs des jardins, on aperçoit les orangers et les citronniers pleins de fruits d'or.

#aller
Des dames vont à pas lents sur le sable de l'avenue, suivies d'enfants qui roulent des cerceaux, ou causant avec des messieurs.

#rouler
Des dames vont à pas lents sur le sable de l'avenue, suivies d'enfants qui roulent des cerceaux, ou causant avec des messieurs.

#causer
Des dames vont à pas lents sur le sable de l'avenue, suivies d'enfants qui roulent des cerceaux, ou causant avec des messieurs.

#venir
Une jeune dame vient de sortir de sa petite et coquette maison dont la porte est sur la Croisette.

#être
Une jeune dame vient de sortir de sa petite et coquette maison dont la porte est sur la Croisette.

#s'arrêter
Elle s'arrête un instant à regarder les promeneurs, sourit et gagne, dans une allure accablée, un banc vide en face de la mer.

#sourire
Elle s'arrête un instant à regarder les promeneurs, sourit et gagne, dans une allure accablée, un banc vide en face de la mer.

#gagner
Elle s'arrête un instant à regarder les promeneurs, sourit et gagne, dans une allure accablée, un banc vide en face de la mer.

#s'asseoir
Fatiguée d'avoir fait vingt pas, elle s'assied en haletant.

#halter
Fatiguée d'avoir fait vingt pas, elle s'assied en haletant.

#sembler
Son pâle visage semble celui d'une morte.

#tousser
Elle tousse et porte à ses lèvres ses doigts transparents comme pour arrêter ces secousses qui l'épuisent.

#porter
Elle tousse et porte à ses lèvres ses doigts transparents comme pour arrêter ces secousses qui l'épuisent.

#épuiser
Elle tousse et porte à ses lèvres ses doigts transparents comme pour arrêter ces secousses qui l'épuisent.

#regarder
Elle regarde le ciel plein de soleil et d'hirondelles, les sommets capricieux de l'Esterel là-bas, et, tout près, la mer si bleue, si tranquille, si belle.

#sourire
Elle sourit encore, et murmure : « Oh ! que je suis heureuse. »

#murmurer
Elle sourit encore, et murmure : « Oh ! que je suis heureuse. »

#être
Elle sourit encore, et murmure : « Oh ! que je suis heureuse. »

#savoir
Elle sait pourtant qu'elle va mourir, qu'elle ne verra point le printemps, que, dans un an, le long de la même promenade, ces mêmes gens qui passent devant elle viendront encore respirer l'air tiède de ce doux pays, avec leurs enfants un peu plus grands, avec le cœur toujours rempli d'espoirs, de tendresses, de bonheur, tandis qu'au fond d'un cercueil de chêne la pauvre chair qui lui reste encore aujourd'hui sera tombée en pourriture, laissant seulement ses os couchés dans la robe de soie qu'elle a choisie pour linceul.

#aller
Elle sait pourtant qu'elle va mourir, qu'elle ne verra point le printemps, que, dans un an, le long de la même promenade, ces mêmes gens qui passent devant elle viendront encore respirer l'air tiède de ce doux pays, avec leurs enfants un peu plus grands, avec le cœur toujours rempli d'espoirs, de tendresses, de bonheur, tandis qu'au fond d'un cercueil de chêne la pauvre chair qui lui reste encore aujourd'hui sera tombée en pourriture, laissant seulement ses os couchés dans la robe de soie qu'elle a choisie pour linceul.

#voir
Elle sait pourtant qu'elle va mourir, qu'elle ne verra point le printemps, que, dans un an, le long de la même promenade, ces mêmes gens qui passent devant elle viendront encore respirer l'air tiède de ce doux pays, avec leurs enfants un peu plus grands, avec le cœur toujours rempli d'espoirs, de tendresses, de bonheur, tandis qu'au fond d'un cercueil de chêne la pauvre chair qui lui reste encore aujourd'hui sera tombée en pourriture, laissant seulement ses os couchés dans la robe de soie qu'elle a choisie pour linceul.

#passer
Elle sait pourtant qu'elle va mourir, qu'elle ne verra point le printemps, que, dans un an, le long de la même promenade, ces mêmes gens qui passent devant elle viendront encore respirer l'air tiède de ce doux pays, avec leurs enfants un peu plus grands, avec le cœur toujours rempli d'espoirs, de tendresses, de bonheur, tandis qu'au fond d'un cercueil de chêne la pauvre chair qui lui reste encore aujourd'hui sera tombée en pourriture, laissant seulement ses os couchés dans la robe de soie qu'elle a choisie pour linceul.

#venir
Elle sait pourtant qu'elle va mourir, qu'elle ne verra point le printemps, que, dans un an, le long de la même promenade, ces mêmes gens qui passent devant elle viendront encore respirer l'air tiède de ce doux pays, avec leurs enfants un peu plus grands, avec le cœur toujours rempli d'espoirs, de tendresses, de bonheur, tandis qu'au fond d'un cercueil de chêne la pauvre chair qui lui reste encore aujourd'hui sera tombée en pourriture, laissant seulement ses os couchés dans la robe de soie qu'elle a choisie pour linceul.

#rester
Elle sait pourtant qu'elle va mourir, qu'elle ne verra point le printemps, que, dans un an, le long de la même promenade, ces mêmes gens qui passent devant elle viendront encore respirer l'air tiède de ce doux pays, avec leurs enfants un peu plus grands, avec le cœur toujours rempli d'espoirs, de tendresses, de bonheur, tandis qu'au fond d'un cercueil de chêne la pauvre chair qui lui reste encore aujourd'hui sera tombée en pourriture, laissant seulement ses os couchés dans la robe de soie qu'elle a choisie pour linceul.

#tomber
Elle sait pourtant qu'elle va mourir, qu'elle ne verra point le printemps, que, dans un an, le long de la même promenade, ces mêmes gens qui passent devant elle viendront encore respirer l'air tiède de ce doux pays, avec leurs enfants un peu plus grands, avec le cœur toujours rempli d'espoirs, de tendresses, de bonheur, tandis qu'au fond d'un cercueil de chêne la pauvre chair qui lui reste encore aujourd'hui sera tombée en pourriture, laissant seulement ses os couchés dans la robe de soie qu'elle a choisie pour linceul.

#laisser
Elle sait pourtant qu'elle va mourir, qu'elle ne verra point le printemps, que, dans un an, le long de la même promenade, ces mêmes gens qui passent devant elle viendront encore respirer l'air tiède de ce doux pays, avec leurs enfants un peu plus grands, avec le cœur toujours rempli d'espoirs, de tendresses, de bonheur, tandis qu'au fond d'un cercueil de chêne la pauvre chair qui lui reste encore aujourd'hui sera tombée en pourriture, laissant seulement ses os couchés dans la robe de soie qu'elle a choisie pour linceul.

#choisir
Elle sait pourtant qu'elle va mourir, qu'elle ne verra point le printemps, que, dans un an, le long de la même promenade, ces mêmes gens qui passent devant elle viendront encore respirer l'air tiède de ce doux pays, avec leurs enfants un peu plus grands, avec le cœur toujours rempli d'espoirs, de tendresses, de bonheur, tandis qu'au fond d'un cercueil de chêne la pauvre chair qui lui reste encore aujourd'hui sera tombée en pourriture, laissant seulement ses os couchés dans la robe de soie qu'elle a choisie pour linceul.

#être
Elle ne sera plus. Toutes les choses de la vie continueront pour d'autres.

#continuer
Elle ne sera plus. Toutes les choses de la vie continueront pour d'autres.

#finir
Ce sera fini pour elle, pour toujours. Elle ne sera plus. Elle sourit, et respire tant qu'elle peut, de ses poumons malades, les souffles parfumés des jardins.

#être
Ce sera fini pour elle, pour toujours. Elle ne sera plus. Elle sourit, et respire tant qu'elle peut, de ses poumons malades, les souffles parfumés des jardins.

#sourire
Ce sera fini pour elle, pour toujours. Elle ne sera plus. Elle sourit, et respire tant qu'elle peut, de ses poumons malades, les souffles parfumés des jardins.

#respirer
Ce sera fini pour elle, pour toujours. Elle ne sera plus. Elle sourit, et respire tant qu'elle peut, de ses poumons malades, les souffles parfumés des jardins.

#pouvoir
Ce sera fini pour elle, pour toujours. Elle ne sera plus. Elle sourit, et respire tant qu'elle peut, de ses poumons malades, les souffles parfumés des jardins.

#songer
Et elle songe.

#se souvenir
Elle se souvient. On l'a mariée, voici quatre ans, avec un gentilhomme normand. C'était un fort garçon barbu, coloré, large d'épaules, d'esprit court et de joyeuse humeur.

#marier
Elle se souvient. On l'a mariée, voici quatre ans, avec un gentilhomme normand. C'était un fort garçon barbu, coloré, large d'épaules, d'esprit court et de joyeuse humeur.

#être
Elle se souvient. On l'a mariée, voici quatre ans, avec un gentilhomme normand. C'était un fort garçon barbu, coloré, large d'épaules, d'esprit court et de joyeuse humeur.

#accoupler
On les accoupla pour des raisons de fortune qu'elle ne connut point.

#connaître
On les accoupla pour des raisons de fortune qu'elle ne connut point.

#dire
Elle aurait volontiers dit « non ». Elle fit « oui » d'un mouvement de tête, pour ne point contrarier père et mère.

#faire
Elle aurait volontiers dit « non ». Elle fit « oui » d'un mouvement de tête, pour ne point contrarier père et mère.

#être
Elle était Parisienne, gale, heureuse de vivre.

#emmener
Son mari l'emmena en son château normand.

#être
C'était un vaste bâtiment de pierre entouré de grands arbres très vieux.

#arrêter
Un haut massif de sapins arrêtait le regard en face.

#donner
Sur la droite, une trouée donnait vue sur la plaine qui s'étalait, toute nue, jusqu'aux fermes lointaines.

#s'étaler
Sur la droite, une trouée donnait vue sur la plaine qui s'étalait, toute nue, jusqu'aux fermes lointaines.

#passer
Un chemin de traverse passait devant la barrière et conduisait à la grand-route éloignée de trois kilomètres.

#conduire
Un chemin de traverse passait devant la barrière et conduisait à la grand-route éloignée de trois kilomètres.

#se rappeler
Oh ! elle se rappelle tout : son arrivée, sa première journée en sa nouvelle demeure, et sa vie isolée ensuite.

#descendre
Quand elle descendit de voiture, elle regarda le vieux bâtiment et déclara en riant : « Ça n'est pas gai ! »

#regarder
Quand elle descendit de voiture, elle regarda le vieux bâtiment et déclara en riant : « Ça n'est pas gai ! »

#déclarer
Quand elle descendit de voiture, elle regarda le vieux bâtiment et déclara en riant : « Ça n'est pas gai ! »

#rire
Quand elle descendit de voiture, elle regarda le vieux bâtiment et déclara en riant : « Ça n'est pas gai ! »

#être
Quand elle descendit de voiture, elle regarda le vieux bâtiment et déclara en riant : « Ça n'est pas gai ! »

#se mettre
Son mari se mit à rire à son tour et répondit : « Baste ! on s'y fait. Tu verras. Je ne m'y ennuie jamais, moi. »

#répondre
Son mari se mit à rire à son tour et répondit : « Baste ! on s'y fait. Tu verras. Je ne m'y ennuie jamais, moi. »

#se faire
Son mari se mit à rire à son tour et répondit : « Baste ! on s'y fait. Tu verras. Je ne m'y ennuie jamais, moi. »

#voir
Son mari se mit à rire à son tour et répondit : « Baste ! on s'y fait. Tu verras. Je ne m'y ennuie jamais, moi. »

#s'ennuyer
Son mari se mit à rire à son tour et répondit : « Baste ! on s'y fait. Tu verras. Je ne m'y ennuie jamais, moi. »

#passer
Ce jour-là, ils passèrent le temps à s'embrasser, et elle ne le trouva pas trop long.

#trouver
Ce jour-là, ils passèrent le temps à s'embrasser, et elle ne le trouva pas trop long.

#recommencer
Le lendemain ils recommencèrent et toute la semaine, vraiment, fut mangée par les caresses.

#manger
Le lendemain ils recommencèrent et toute la semaine, vraiment, fut mangée par les caresses.

#s'occuper
Puis elle s'occupa d'organiser son intérieur. Cela dura bien un mois.

#durer
Puis elle s'occupa d'organiser son intérieur. Cela dura bien un mois.

#passer
Les jours passaient l'un après l'autre, en des occupations insignifiantes et cependant absorbantes.

#apprendre
Elle apprenait la valeur et l'importance des petites choses de la vie.

#savoir
Elle sut qu'on peut s'intéresser au prix des œufs qui coûtent quelques centimes de plus ou de moins suivant les saisons.

#pouvoir
Elle sut qu'on peut s'intéresser au prix des œufs qui coûtent quelques centimes de plus ou de moins suivant les saisons.

#coûter
Elle sut qu'on peut s'intéresser au prix des œufs qui coûtent quelques centimes de plus ou de moins suivant les saisons.

#suivre
Elle sut qu'on peut s'intéresser au prix des œufs qui coûtent quelques centimes de plus ou de moins suivant les saisons.

#être
C'était l'été. Elle allait aux champs voir moissonner. La gaieté du soleil entretenait celle de son cœur.

#aller
C'était l'été. Elle allait aux champs voir moissonner. La gaieté du soleil entretenait celle de son cœur.

#entretenir
C'était l'été. Elle allait aux champs voir moissonner. La gaieté du soleil entretenait celle de son cœur.

#venir
L'automne vint. Son mari se mit à chasser. Il sortait le matin avec ses deux chiens Médor et Mirza.

#se mettre
L'automne vint. Son mari se mit à chasser. Il sortait le matin avec ses deux chiens Médor et Mirza.

#sortir
L'automne vint. Son mari se mit à chasser. Il sortait le matin avec ses deux chiens Médor et Mirza.

#rester
Elle restait seule alors, sans s'attrister d'ailleurs de l'absence d'Henry. Elle l'aimait bien, pourtant, mais il ne lui manquait pas.

#aimer
Elle restait seule alors, sans s'attrister d'ailleurs de l'absence d'Henry. Elle l'aimait bien, pourtant, mais il ne lui manquait pas.

#manquer
Elle restait seule alors, sans s'attrister d'ailleurs de l'absence d'Henry. Elle l'aimait bien, pourtant, mais il ne lui manquait pas.

#rentrer
Quand il rentrait, les chiens surtout absorbaient sa tendresse.

#absorber
Quand il rentrait, les chiens surtout absorbaient sa tendresse.

#soigner
Elle les soignait chaque soir avec une affection de mère, les caressait sans fin, leur donnait mille petits noms charmants qu'elle n'eût point eu l'idée d'employer pour son mari.

#caresser
Elle les soignait chaque soir avec une affection de mère, les caressait sans fin, leur donnait mille petits noms charmants qu'elle n'eût point eu l'idée d'employer pour son mari.

#donner
Elle les soignait chaque soir avec une affection de mère, les caressait sans fin, leur donnait mille petits noms charmants qu'elle n'eût point eu l'idée d'employer pour son mari.

#avoir
Elle les soignait chaque soir avec une affection de mère, les caressait sans fin, leur donnait mille petits noms charmants qu'elle n'eût point eu l'idée d'employer pour son mari.

#raconter
Il lui racontait invariablement sa chasse.

#désigner
Il désignait les places où il avait rencontré les perdrix ; s'étonnait de n'avoir point trouvé de lièvre dans le trèfle de Joseph Ledentu, ou bien paraissait indigné du procédé de M. Lechapelier, du Havre, qui suivait sans cesse la lisière de ses terres pour tirer le gibier levé par lui, Henry de Parville.

#rencontrer
Il désignait les places où il avait rencontré les perdrix ; s'étonnait de n'avoir point trouvé de lièvre dans le trèfle de Joseph Ledentu, ou bien paraissait indigné du procédé de M. Lechapelier, du Havre, qui suivait sans cesse la lisière de ses terres pour tirer le gibier levé par lui, Henry de Parville.

#s'étonner
Il désignait les places où il avait rencontré les perdrix ; s'étonnait de n'avoir point trouvé de lièvre dans le trèfle de Joseph Ledentu, ou bien paraissait indigné du procédé de M. Lechapelier, du Havre, qui suivait sans cesse la lisière de ses terres pour tirer le gibier levé par lui, Henry de Parville.

#paraître
Il désignait les places où il avait rencontré les perdrix ; s'étonnait de n'avoir point trouvé de lièvre dans le trèfle de Joseph Ledentu, ou bien paraissait indigné du procédé de M. Lechapelier, du Havre, qui suivait sans cesse la lisière de ses terres pour tirer le gibier levé par lui, Henry de Parville.

#suivre
Il désignait les places où il avait rencontré les perdrix ; s'étonnait de n'avoir point trouvé de lièvre dans le trèfle de Joseph Ledentu, ou bien paraissait indigné du procédé de M. Lechapelier, du Havre, qui suivait sans cesse la lisière de ses terres pour tirer le gibier levé par lui, Henry de Parville.

#répondre
Elle répondait : « Oui, vraiment, ce n'est pas bien », en pensant à autre chose.

#être
Elle répondait : « Oui, vraiment, ce n'est pas bien », en pensant à autre chose.

#penser
Elle répondait : « Oui, vraiment, ce n'est pas bien », en pensant à autre chose.

#venir
L'hiver vint, l'hiver normand, froid et pluvieux.

#tomber
Les interminables averses tombaient sur les ardoises du grand toit anguleux, dressé comme une lame vers le ciel.

#sembler
Les chemins semblaient des fleuves de boue ; la campagne, une plaine de boue ; et on n'entendait aucun bruit que celui de l'eau tombant ; on ne voyait aucun mouvement que le vol tourbillonnant des corbeaux qui se déroulait comme un nuage, s'abattait dans un champ, puis repartait.

#entendre
Les chemins semblaient des fleuves de boue ; la campagne, une plaine de boue ; et on n'entendait aucun bruit que celui de l'eau tombant ; on ne voyait aucun mouvement que le vol tourbillonnant des corbeaux qui se déroulait comme un nuage, s'abattait dans un champ, puis repartait.

#tomber
Les chemins semblaient des fleuves de boue ; la campagne, une plaine de boue ; et on n'entendait aucun bruit que celui de l'eau tombant ; on ne voyait aucun mouvement que le vol tourbillonnant des corbeaux qui se déroulait comme un nuage, s'abattait dans un champ, puis repartait.

#voir
Les chemins semblaient des fleuves de boue ; la campagne, une plaine de boue ; et on n'entendait aucun bruit que celui de l'eau tombant ; on ne voyait aucun mouvement que le vol tourbillonnant des corbeaux qui se déroulait comme un nuage, s'abattait dans un champ, puis repartait.

#se dérouler
Les chemins semblaient des fleuves de boue ; la campagne, une plaine de boue ; et on n'entendait aucun bruit que celui de l'eau tombant ; on ne voyait aucun mouvement que le vol tourbillonnant des corbeaux qui se déroulait comme un nuage, s'abattait dans un champ, puis repartait.

#s'abattre
Les chemins semblaient des fleuves de boue ; la campagne, une plaine de boue ; et on n'entendait aucun bruit que celui de l'eau tombant ; on ne voyait aucun mouvement que le vol tourbillonnant des corbeaux qui se déroulait comme un nuage, s'abattait dans un champ, puis repartait.

#repartir
Les chemins semblaient des fleuves de boue ; la campagne, une plaine de boue ; et on n'entendait aucun bruit que celui de l'eau tombant ; on ne voyait aucun mouvement que le vol tourbillonnant des corbeaux qui se déroulait comme un nuage, s'abattait dans un champ, puis repartait.

#venir
Vers quatre heures, l'armée des bêtes sombres et volantes venait se percher dans les grands hêtres à gauche du château, en poussant des cris assourdissants.

#pousser
Vers quatre heures, l'armée des bêtes sombres et volantes venait se percher dans les grands hêtres à gauche du château, en poussant des cris assourdissants.

#voleter
Pendant près d'une heure, ils voletaient de cime en cime, semblaient se battre, croassaient, mettaient dans le branchage grisâtre un mouvement noir.

#sembler
Pendant près d'une heure, ils voletaient de cime en cime, semblaient se battre, croassaient, mettaient dans le branchage grisâtre un mouvement noir.

#croasser
Pendant près d'une heure, ils voletaient de cime en cime, semblaient se battre, croassaient , mettaient dans le branchage grisâtre un mouvement noir.

#mettre
Pendant près d'une heure, ils voletaient de cime en cime, semblaient se battre, croassaient, mettaient dans le branchage grisâtre un mouvement noir.

#regarder
Elle les regardait, chaque soir, le cœur serré, toute pénétrée par la lugubre mélancolie de la nuit tombant sur les terres désertes.

#tomber
Elle les regardait, chaque soir, le cœur serré, toute pénétrée par la lugubre mélancolie de la nuit tombant sur les terres désertes.

#sonner
Puis elle sonnait pour qu'on apportât la lampe ; et elle se rapprochât du feu.

#apporter
Puis elle sonnait pour qu'on apportât la lampe ; et elle se rapprochât du feu.

#se rapprocher
Puis elle sonnait pour qu'on apportât la lampe ; et elle se rapprochât du feu.

#brûler
Elle brûlait des monceaux de bois sans parvenir à échauffer les pièces immenses envahies par l'humidité.

#avoir
Elle avait froid tout le jour, partout, au salon, aux repas, dans sa chambre.

#avoir
Elle avait froid jusqu'aux os, lui semblait-il.

#sembler
Elle avait froid jusqu'aux os, lui semblait-il.

#rentrer
Son mari ne rentrait que pour dîner, car il chassait sans cesse, ou bien s'occupait des semences, des labours, de toutes les choses de la campagne.

#chasser
Son mari ne rentrait que pour dîner, car il chassait sans cesse, ou bien s'occupait des semences, des labours, de toutes les choses de la campagne.

#s'occuper
Son mari ne rentrait que pour dîner, car il chassait sans cesse, ou bien s'occupait des semences, des labours, de toutes les choses de la campagne.

#rentrer
Il rentrait joyeux et crotté, se frottait les mains, déclarait : « Quel fichu temps ! »

#se frotter
Il rentrait joyeux et crotté, se frottait les mains, déclarait : « Quel fichu temps ! »

#déclarer
Il rentrait joyeux et crotté, se frottait les mains, déclarait : « Quel fichu temps ! »

#être
Ou bien : « C'est bon d'avoir du feu ! »

#demander
Ou parfois il demandait : « Qu'est-ce qu'on dit aujourd'hui ? Est-on contente ? »

#dire
Ou parfois il demandait : « Qu'est-ce qu'on dit aujourd'hui ? Est-on contente ? »

#être
Ou parfois il demandait : « Qu'est-ce qu'on dit aujourd'hui ? Est-on contente ? »

#être
Il était heureux, bien portant, sans désirs, ne rêvant pas autre chose que cette vie simple, saine et tranquille.

#rêver
Il était heureux, bien portant, sans désirs, ne rêvant pas autre chose que cette vie simple, saine et tranquille.

#arriver
Vers décembre, quand les neiges arrivèrent, elle souffrit tellement de l'air glacé du château, du vieux château qui semblait s'être refroidi avec les siècles, comme font les humains avec les ans, qu'elle demanda, un soir, à son mari : « Dis donc, Henry, tu devrais bien faire mettre ici un calorifère ; cela sécherait les murs. Je t'assure que je ne peux pas me réchauffer du matin au soir. »

#souffrir
Vers décembre, quand les neiges arrivèrent, elle souffrit tellement de l'air glacé du château, du vieux château qui semblait s'être refroidi avec les siècles, comme font les humains avec les ans, qu'elle demanda, un soir, à son mari : « Dis donc, Henry, tu devrais bien faire mettre ici un calorifère ; cela sécherait les murs. Je t'assure que je ne peux pas me réchauffer du matin au soir. »

#sembler
Vers décembre, quand les neiges arrivèrent, elle souffrit tellement de l'air glacé du château, du vieux château qui semblait s'être refroidi avec les siècles, comme font les humains avec les ans, qu'elle demanda, un soir, à son mari : « Dis donc, Henry, tu devrais bien faire mettre ici un calorifère ; cela sécherait les murs. Je t'assure que je ne peux pas me réchauffer du matin au soir. »

#demander
Vers décembre, quand les neiges arrivèrent, elle souffrit tellement de l'air glacé du château, du vieux château qui semblait s'être refroidi avec les siècles, comme font les humains avec les ans, qu'elle demanda, un soir, à son mari : « Dis donc, Henry, tu devrais bien faire mettre ici un calorifère ; cela sécherait les murs. Je t'assure que je ne peux pas me réchauffer du matin au soir. »

#dire
Vers décembre, quand les neiges arrivèrent, elle souffrit tellement de l'air glacé du château, du vieux château qui semblait s'être refroidi avec les siècles, comme font les humains avec les ans, qu'elle demanda, un soir, à son mari : « Dis donc, Henry, tu devrais bien faire mettre ici un calorifère ; cela sécherait les murs. Je t'assure que je ne peux pas me réchauffer du matin au soir. »

#devoir
Vers décembre, quand les neiges arrivèrent, elle souffrit tellement de l'air glacé du château, du vieux château qui semblait s'être refroidi avec les siècles, comme font les humains avec les ans, qu'elle demanda, un soir, à son mari : « Dis donc, Henry, tu devrais bien faire mettre ici un calorifère ; cela sécherait les murs. Je t'assure que je ne peux pas me réchauffer du matin au soir. »

#sécher
Vers décembre, quand les neiges arrivèrent, elle souffrit tellement de l'air glacé du château, du vieux château qui semblait s'être refroidi avec les siècles, comme font les humains avec les ans, qu'elle demanda, un soir, à son mari : « Dis donc, Henry, tu devrais bien faire mettre ici un calorifère ; cela sécherait les murs. Je t'assure que je ne peux pas me réchauffer du matin au soir. »

#assurer
Vers décembre, quand les neiges arrivèrent, elle souffrit tellement de l'air glacé du château, du vieux château qui semblait s'être refroidi avec les siècles, comme font les humains avec les ans, qu'elle demanda, un soir, à son mari : « Dis donc, Henry, tu devrais bien faire mettre ici un calorifère ; cela sécherait les murs. Je t'assure que je ne peux pas me réchauffer du matin au soir. »

#pouvoir
Vers décembre, quand les neiges arrivèrent, elle souffrit tellement de l'air glacé du château, du vieux château qui semblait s'être refroidi avec les siècles, comme font les humains avec les ans, qu'elle demanda, un soir, à son mari : « Dis donc, Henry, tu devrais bien faire mettre ici un calorifère ; cela sécherait les murs. Je t'assure que je ne peux pas me réchauffer du matin au soir. »

#demeurer
Il demeura d'abord interdit à cette idée extravagante d'installer un calorifère en son manoir.

#sembler
Il lui eût semblé plus naturel de servir ses chiens dans de la vaisselle plate.

#pousser
Puis il poussa, de toute la vigueur de sa poitrine, un rire énorme, en répétant : « Un calorifère ici Un calorifère ici ! Ah ! ah ! ah quelle bonne farce ! »

#répéter
Puis il poussa, de toute la vigueur de sa poitrine, un rire énorme, en répétant : « Un calorifère ici Un calorifère ici ! Ah ! ah ! ah quelle bonne farce ! »

#insister
Elle insistait. « Je t'assure qu'on gèle, mon ami ; tu ne t'en aperçois pas, parce que tu es toujours en mouvement, mais on gèle. »

#assurer
Elle insistait. « Je t'assure qu'on gèle, mon ami ; tu ne t'en aperçois pas, parce que tu es toujours en mouvement, mais on gèle. »

#geler
Elle insistait. « Je t'assure qu'on gèle, mon ami ; tu ne t'en aperçois pas, parce que tu es toujours en mouvement, mais on gèle. »

#s'apercevoir
Elle insistait. « Je t'assure qu'on gèle, mon ami ; tu ne t'en aperçois pas, parce que tu es toujours en mouvement, mais on gèle. »

#être
Elle insistait. « Je t'assure qu'on gèle, mon ami ; tu ne t'en aperçois pas, parce que tu es toujours en mouvement, mais on gèle. »

#répondre
Il répondit, en riant toujours : « Baste ! on s'y fait, et d'ailleurs c'est excellent pour la santé. Tu ne t'en porteras que mieux. Nous ne sommes pas des Parisiens, sacrebleu ! pour vivre dans les tisons. Et, d'ailleurs, voici le printemps tout à l'heure. »

#rire
Il répondit, en riant toujours : « Baste ! on s'y fait, et d'ailleurs c'est excellent pour la santé. Tu ne t'en porteras que mieux. Nous ne sommes pas des Parisiens, sacrebleu ! pour vivre dans les tisons. Et, d'ailleurs, voici le printemps tout à l'heure. »

#se faire
Il répondit, en riant toujours : « Baste ! on s'y fait, et d'ailleurs c'est excellent pour la santé. Tu ne t'en porteras que mieux. Nous ne sommes pas des Parisiens, sacrebleu ! pour vivre dans les tisons. Et, d'ailleurs, voici le printemps tout à l'heure. »

#être
Il répondit, en riant toujours : « Baste ! on s'y fait, et d'ailleurs c'est excellent pour la santé. Tu ne t'en porteras que mieux. Nous ne sommes pas des Parisiens, sacrebleu ! pour vivre dans les tisons. Et, d'ailleurs, voici le printemps tout à l'heure. »

#se porter
Il répondit, en riant toujours : « Baste ! on s'y fait, et d'ailleurs c'est excellent pour la santé. Tu ne t'en porteras que mieux. Nous ne sommes pas des Parisiens, sacrebleu ! pour vivre dans les tisons. Et, d'ailleurs, voici le printemps tout à l'heure. »

#frapper
Vers le commencement de janvier un grand malheur la frappa.

#mourir
Son père et sa mère moururent d'un accident de voiture.

#venir
Elle vint à Paris pour les funérailles. Et le chagrin occupa seul son esprit pendant six mois environ.

#occuper
Elle vint à Paris pour les funérailles. Et le chagrin occupa seul son esprit pendant six mois environ.

#finir
La douceur des beaux jours finit par la réveiller, et elle se laissa vivre dans un alanguissement triste jusqu'à l'automne.

#se laisser
La douceur des beaux jours finit par la réveiller, et elle se laissa vivre dans un alanguissement triste jusqu'à l'automne.

#revenir
Quand revinrent les froids, elle envisagea pour la première fois le sombre avenir. Que ferait-elle ? Rien. Qu'arriverait-il désormais pour elle ? Rien. Quelle attente, quelle espérance pouvaient ranimer son cœur ? Aucune. Un médecin, consulté, avait déclaré qu'elle n'aurait jamais d'enfants.

#envisager
Quand revinrent les froids, elle envisagea pour la première fois le sombre avenir. Que ferait-elle ? Rien. Qu'arriverait-il désormais pour elle ? Rien. Quelle attente, quelle espérance pouvaient ranimer son cœur ? Aucune. Un médecin, consulté, avait déclaré qu'elle n'aurait jamais d'enfants.

#faire
Quand revinrent les froids, elle envisagea pour la première fois le sombre avenir. Que ferait-elle ? Rien. Qu'arriverait-il désormais pour elle ? Rien. Quelle attente, quelle espérance pouvaient ranimer son cœur ? Aucune. Un médecin, consulté, avait déclaré qu'elle n'aurait jamais d'enfants.

#arriver
Quand revinrent les froids, elle envisagea pour la première fois le sombre avenir. Que ferait-elle ? Rien. Qu'arriverait-il désormais pour elle ? Rien. Quelle attente, quelle espérance pouvaient ranimer son cœur ? Aucune. Un médecin, consulté, avait déclaré qu'elle n'aurait jamais d'enfants.

#pouvoir
Quand revinrent les froids, elle envisagea pour la première fois le sombre avenir. Que ferait-elle ? Rien. Qu'arriverait-il désormais pour elle ? Rien. Quelle attente, quelle espérance pouvaient ranimer son cœur ? Aucune. Un médecin, consulté, avait déclaré qu'elle n'aurait jamais d'enfants.

#déclarer
Quand revinrent les froids, elle envisagea pour la première fois le sombre avenir. Que ferait-elle ? Rien. Qu'arriverait-il désormais pour elle ? Rien. Quelle attente, quelle espérance pouvaient ranimer son cœur ? Aucune. Un médecin, consulté, avait déclaré qu'elle n'aurait jamais d'enfants.

#avoir
Quand revinrent les froids, elle envisagea pour la première fois le sombre avenir. Que ferait-elle ? Rien. Qu'arriverait-il désormais pour elle ? Rien. Quelle attente, quelle espérance pouvaient ranimer son cœur ? Aucune. Un médecin, consulté, avait déclaré qu'elle n'aurait jamais d'enfants.

#pénétrer
Plus âpre, plus pénétrant encore que l'autre année, le froid la faisait continuellement souffrir.

#faire

Plus âpre, plus pénétrant encore que l'autre année, le froid la faisait continuellement souffrir.

#tendre
Elle tendait aux grandes flammes ses mains grelottantes.

#brûler
Le feu flamboyant lui brûlait le visage ; mais des souffles glacés semblaient se glisser dans son dos, pénétrer entre la chair et les étoffes.

#sembler
Le feu flamboyant lui brûlait le visage ; mais des souffles glacés semblaient se glisser dans son dos, pénétrer entre la chair et les étoffes.

#frémir
Et elle frémissait de la tête aux pieds.

#paraître
Des courants d'air innombrables paraissaient installés dans les appartements, des courants d'air vivants, sournois, acharnés comme des ennemis.

#rencontrer
Elle les rencontrait à tout instant ; ils lui soufflaient sans cesse, tantôt sur le visage, tantôt sur les mains, tantôt sur le cou, leur haine perfide et gelée.

#souffler
Elle les rencontrait à tout instant ; ils lui soufflaient sans cesse, tantôt sur le visage, tantôt sur les mains, tantôt sur le cou, leur haine perfide et gelée.

#parler
Elle parla de nouveau d'un calorifère ; mais son mari l'écouta comme si elle eût demandé la lune.

#écouter
Elle parla de nouveau d'un calorifère ; mais son mari l'écouta comme si elle eût demandé la lune.

#demander
Elle parla de nouveau d'un calorifère ; mais son mari l'écouta comme si elle eût demandé la lune.

#paraître
L'installation d'un appareil semblable à Parville lui paraissait aussi impossible que la découverte de la pierre philosophale.

#être
Ayant été à Rouen, un jour, pour affaire, il rapporta à sa femme une mignonne chaufferette de cuivre qu'il appelait en riant un « calorifère portatif » ; et il jugeait que cela suffirait désormais à l'empêcher d'avoir jamais froid.

#rapporter
Ayant été à Rouen, un jour, pour affaire, il rapporta à sa femme une mignonne chaufferette de cuivre qu'il appelait en riant un « calorifère portatif » ; et il jugeait que cela suffirait désormais à l'empêcher d'avoir jamais froid.

#appeler
Ayant été à Rouen, un jour, pour affaire, il rapporta à sa femme une mignonne chaufferette de cuivre qu'il appelait en riant un « calorifère portatif » ; et il jugeait que cela suffirait désormais à l'empêcher d'avoir jamais froid.

#rire
Ayant été à Rouen, un jour, pour affaire, il rapporta à sa femme une mignonne chaufferette de cuivre qu'il appelait en riant un « calorifère portatif » ; et il jugeait que cela suffirait désormais à l'empêcher d'avoir jamais froid.

#juger
Ayant été à Rouen, un jour, pour affaire, il rapporta à sa femme une mignonne chaufferette de cuivre qu'il appelait en riant un « calorifère portatif » ; et il jugeait que cela suffirait désormais à l'empêcher d'avoir jamais froid.

#suffire
Ayant été à Rouen, un jour, pour affaire, il rapporta à sa femme une mignonne chaufferette de cuivre qu'il appelait en riant un « calorifère portatif » ; et il jugeait que cela suffirait désormais à l'empêcher d'avoir jamais froid.

#comprendre
Vers la fin de décembre, elle comprit qu'elle ne pourrait vivre ainsi toujours, et elle demanda timidement, un soir, en dînant : « Dis donc, mon ami, est-ce que nous n'irons point passer une semaine ou deux à Paris avant le printemps ? »

#pouvoir
Vers la fin de décembre, elle comprit qu'elle ne pourrait vivre ainsi toujours, et elle demanda timidement, un soir, en dînant : « Dis donc, mon ami, est-ce que nous n'irons point passer une semaine ou deux à Paris avant le printemps ? »

#demander
Vers la fin de décembre, elle comprit qu'elle ne pourrait vivre ainsi toujours, et elle demanda timidement, un soir, en dînant : « Dis donc, mon ami, est-ce que nous n'irons point passer une semaine ou deux à Paris avant le printemps ? »

#dîner
Vers la fin de décembre, elle comprit qu'elle ne pourrait vivre ainsi toujours, et elle demanda timidement, un soir, en dînant : « Dis donc, mon ami, est-ce que nous n'irons point passer une semaine ou deux à Paris avant le printemps ? »

#dire
Vers la fin de décembre, elle comprit qu'elle ne pourrait vivre ainsi toujours, et elle demanda timidement, un soir, en dînant : « Dis donc, mon ami, est-ce que nous n'irons point passer une semaine ou deux à Paris avant le printemps ? »

#aller
Vers la fin de décembre, elle comprit qu'elle ne pourrait vivre ainsi toujours, et elle demanda timidement, un soir, en dînant : « Dis donc, mon ami, est-ce que nous n'irons point passer une semaine ou deux à Paris avant le printemps ? »

#être
Il fut stupéfait.
« À Paris ? à Paris ? Mais pourquoi faire ! Ah ! mais non, par exemple ! On est trop bien ici, chez soi. Quelles drôles d'idées tu as, par moments ! »

#avoir
Il fut stupéfait.
« À Paris ? à Paris ? Mais pourquoi faire ! Ah ! mais non, par exemple ! On est trop bien ici, chez soi. Quelles drôles d'idées tu as, par moments ! »

#balbutier
Elle balbutia : « Cela nous distrairait un peu. »

#distraire
Elle balbutia : « Cela nous distrairait un peu. »

#comprendre
Il ne comprenait pas.
« Qu'est-ce qu'il te faut pour te distraire ? Des théâtres, des soirées, des dîners en ville ? Tu savais pourtant bien en venant ici que tu ne devais pas t'attendre à des distractions de cette nature ! »

#falloir
Il ne comprenait pas.
« Qu'est-ce qu'il te faut pour te distraire ? Des théâtres, des soirées, des dîners en ville ? Tu savais pourtant bien en venant ici que tu ne devais pas t'attendre à des distractions de cette nature ! »

#savoir
Il ne comprenait pas.
« Qu'est-ce qu'il te faut pour te distraire ? Des théâtres, des soirées, des dîners en ville ? Tu savais pourtant bien en venant ici que tu ne devais pas t'attendre à des distractions de cette nature ! »

#venir
Il ne comprenait pas.
« Qu'est-ce qu'il te faut pour te distraire ? Des théâtres, des soirées, des dîners en ville ? Tu savais pourtant bien en venant ici que tu ne devais pas t'attendre à des distractions de cette nature ! »

#devoir
Il ne comprenait pas.
« Qu'est-ce qu'il te faut pour te distraire ? Des théâtres, des soirées, des dîners en ville ? Tu savais pourtant bien en venant ici que tu ne devais pas t'attendre à des distractions de cette nature ! »

#voir
Elle vit un reproche dans ces paroles et dans le ton dont elles étaient dites. Elle se tut. Elle était timide et douce, sans révoltes et sans volonté.

#dire
Elle vit un reproche dans ces paroles et dans le ton dont elles étaient dites. Elle se tut. Elle était timide et douce, sans révoltes et sans volonté.

#se taire
Elle vit un reproche dans ces paroles et dans le ton dont elles étaient dites. Elle se tut. Elle était timide et douce, sans révoltes et sans volonté.

#être
Elle vit un reproche dans ces paroles et dans le ton dont elles étaient dites. Elle se tut. Elle était timide et douce, sans révoltes et sans volonté.

#revenir
En janvier, les froids revinrent avec violence. Puis la neige couvrit la terre.

#couvrir
En janvier, les froids revinrent avec violence. Puis la neige couvrit la terre.

#regarder
Un soir, comme elle regardait le grand nuage tournoyant des corbeaux se déployer autour des arbres, elle se mit, malgré elle, à pleurer.

#se mettre
Un soir, comme elle regardait le grand nuage tournoyant des corbeaux se déployer autour des arbres, elle se mit, malgré elle, à pleurer.

#entrer
Son mari entrait. Il demanda tout surpris : « Qu'est-ce que tu as donc ? »

#demander
Son mari entrait. Il demanda tout surpris : « Qu'est-ce que tu as donc ? »

#avoir
Son mari entrait. Il demanda tout surpris : « Qu'est-ce que tu as donc ? »

#être
Il était heureux, lui, tout à fait heureux, n'ayant jamais rêvé une autre vie, d'autres plaisirs.

#rêver
Il était heureux, lui, tout à fait heureux, n'ayant jamais rêvé une autre vie, d'autres plaisirs.

#naître
Il était dans ce triste pays, il y avait grandi. Il s'y trouvait bien, chez lui, à son aise de corps et d'esprit.

#grandir
Il était né dans ce triste pays, il y avait grandi. Il s'y trouvait bien, chez lui, à son aise de corps et d'esprit.

#se trouver
Il était né dans ce triste pays, il y avait grandi. Il s'y trouvait bien, chez lui, à son aise de corps et d'esprit.

#comprendre
Il ne comprenait pas qu'on pût désirer des événements, avoir soif de joies changeantes ; il ne comprenait point qu'il ne semble pas naturel à certains êtres de demeurer aux mêmes lieux pendant les quatre saisons ; il semblait ne pas savoir que le printemps, que l'été, que l'automne, que l'hiver ont, pour des multitudes de personnes, des plaisirs nouveaux en des contrées nouvelles.

#pouvoir
Il ne comprenait pas qu'on pût désirer des événements, avoir soif de joies changeantes ; il ne comprenait point qu'il ne semble pas naturel à certains êtres de demeurer aux mêmes lieux pendant les quatre saisons ; il semblait ne pas savoir que le printemps, que l'été, que l'automne, que l'hiver ont, pour des multitudes de personnes, des plaisirs nouveaux en des contrées nouvelles.

#sembler
Il ne comprenait pas qu'on pût désirer des événements, avoir soif de joies changeantes ; il ne comprenait point qu'il ne semble pas naturel à certains êtres de demeurer aux mêmes lieux pendant les quatre saisons ; il semblait ne pas savoir que le printemps, que l'été, que l'automne, que l'hiver ont, pour des multitudes de personnes, des plaisirs nouveaux en des contrées nouvelles.

#avoir
Il ne comprenait pas qu'on pût désirer des événements, avoir soif de joies changeantes ; il ne comprenait point qu'il ne semble pas naturel à certains êtres de demeurer aux mêmes lieux pendant les quatre saisons ; il semblait ne pas savoir que le printemps, que l'été, que l'automne, que l'hiver ont, pour des multitudes de personnes, des plaisirs nouveaux en des contrées nouvelles.

#pouvoir
Elle ne pouvait rien répondre et s'essuyait vivement les yeux.

#s'essuyer
Elle ne pouvait rien répondre et s'essuyait vivement les yeux.

#balbutier
Elle balbutia enfin, éperdue : « J'ai... Je... Je suis un peu triste... Je m'ennuie un peu... »

#avoir
Elle balbutia enfin, éperdue : « J'ai... Je... Je suis un peu triste... Je m'ennuie un peu... »

#être
Elle balbutia enfin, éperdue : « J'ai... Je... Je suis un peu triste... Je m'ennuie un peu... »

s'ennuyer
Elle balbutia enfin, éperdue : « J'ai... Je... Je suis un peu triste... Je m'ennuie un peu... »

#saisir
Mais une terreur la saisit d'avoir dit cela, et elle ajouta bien vite : « Et puis... J'ai... J'ai un peu froid. »

#ajouter
Mais une terreur la saisit d'avoir dit cela, et elle ajouta bien vite : « Et puis... J'ai... J'ai un peu froid. »

#avoir
Mais une terreur la saisit d'avoir dit cela, et elle ajouta bien vite : « Et puis... J'ai... J'ai un peu froid. »

#s'irriter
À cette parole, il s'irrita : « Ah ! oui... toujours ton idée de calorifère. Mais voyons, sacrebleu ! tu n'as seulement pas eu un rhume depuis que tu es ici. »

#voir
À cette parole, il s'irrita : « Ah ! oui... toujours ton idée de calorifère. Mais voyons, sacrebleu ! tu n'as seulement pas eu un rhume depuis que tu es ici. »

#avoir
À cette parole, il s'irrita : « Ah ! oui... toujours ton idée de calorifère. Mais voyons, sacrebleu ! tu n'as seulement pas eu un rhume depuis que tu es ici. »

être
À cette parole, il s'irrita : « Ah ! oui... toujours ton idée de calorifère. Mais voyons, sacrebleu ! tu n'as seulement pas eu un rhume depuis que tu es ici. »

#venir
La nuit vint. Elle monta dans sa chambre, car elle avait exigé une chambre séparée. Elle se coucha. Même en son lit, elle avait froid.

#monter
La nuit vint. Elle monta dans sa chambre, car elle avait exigé une chambre séparée. Elle se coucha. Même en son lit, elle avait froid.

#exiger
La nuit vint. Elle monta dans sa chambre, car elle avait exigé une chambre séparée. Elle se coucha. Même en son lit, elle avait froid.

#se coucher
La nuit vint. Elle monta dans sa chambre, car elle avait exigé une chambre séparée. Elle se coucha. Même en son lit, elle avait froid.

#avoir
La nuit vint. Elle monta dans sa chambre, car elle avait exigé une chambre séparée. Elle se coucha. Même en son lit, elle avait froid.

#penser
Elle pensait : « Ce sera ainsi toujours, toujours, jusqu'à la mort. »

#être
Elle pensait : « Ce sera ainsi toujours, toujours, jusqu'à la mort. »

#songer
Et elle songeait à son mari. Comment avait-il pu lui dire cela : « Tu n'as seulement pas eu un rhume depuis que tu es ici. »

#pouvoir
Et elle songeait à son mari. Comment avait-il pu lui dire cela : « Tu n'as seulement pas eu un rhume depuis que tu es ici. »

#avoir
Et elle songeait à son mari. Comment avait-il pu lui dire cela : « Tu n'as seulement pas eu un rhume depuis que tu es ici. »

#être
Et elle songeait à son mari. Comment avait-il pu lui dire cela : « Tu n'as seulement pas eu un rhume depuis que tu es ici. »

#falloir
Il fallait donc qu'elle fût malade, qu'elle toussât pour qu'il comprît qu'elle souffrait !

#être
Il fallait donc qu'elle fût malade, qu'elle toussât pour qu'il comprît qu'elle souffrait !

#tousser
Il fallait donc qu'elle fût malade, qu'elle toussât pour qu'il comprît qu'elle souffrait !

#comprendre
Il fallait donc qu'elle fût malade, qu'elle toussât pour qu'il comprît qu'elle souffrait !

#souffrir
Il fallait donc qu'elle fût malade, qu'elle toussât pour qu'il comprît qu'elle souffrait !

#saisir
Et une indignation la saisit, une indignation exaspérée de faible, de timide.

#falloir
Il fallait quelle toussât. Alors il aurait pitié d'elle, sans doute.

#tousser
Il fallait quelle toussât. Alors il aurait pitié d'elle, sans doute.

#avoir
Il fallait quelle toussât. Alors il aurait pitié d'elle, sans doute.

#tousser
Eh bien ! elle tousserait ; il l'entendrait tousser ; il faudrait appeler le médecin ; il verrait cela, son mari, il verrait !

#entendre
Eh bien ! elle tousserait ; il l'entendrait tousser ; il faudrait appeler le médecin ; il verrait cela, son mari, il verrait !

#falloir
Eh bien ! elle tousserait ; il l'entendrait tousser ; il faudrait appeler le médecin ; il verrait cela, son mari, il verrait !

#voir
Eh bien ! elle tousserait ; il l'entendrait tousser ; il faudrait appeler le médecin ; il verrait cela, son mari, il verrait !

#se lever
Elle s'était levée nu-jambes, nu-pieds, et une idée enfantine la fit sourire : « Je veux un calorifère, et je l'aurai. Je tousserai tant, qu'il faudra bien qu'il se décide à en installer un. »

#faire
Elle s'était levée nu-jambes, nu-pieds, et une idée enfantine la fit sourire : « Je veux un calorifère, et je l'aurai. Je tousserai tant, qu'il faudra bien qu'il se décide à en installer un. »

#vouloir
Elle s'était levée nu-jambes, nu-pieds, et une idée enfantine la fit sourire : « Je veux un calorifère, et je l'aurai. Je tousserai tant, qu'il faudra bien qu'il se décide à en installer un. »

#avoir
Elle s'était levée nu-jambes, nu-pieds, et une idée enfantine la fit sourire : « Je veux un calorifère, et je l'aurai. Je tousserai tant, qu'il faudra bien qu'il se décide à en installer un. »

#tousser
Elle s'était levée nu-jambes, nu-pieds, et une idée enfantine la fit sourire : « Je veux un calorifère, et je l'aurai. Je tousserai tant, qu'il faudra bien qu'il se décide à en installer un. »

#falloir
Elle s'était levée nu-jambes, nu-pieds, et une idée enfantine la fit sourire : « Je veux un calorifère, et je l'aurai. Je tousserai tant, qu'il faudra bien qu'il se décide à en installer un. »

#se décider
Elle s'était levée nu-jambes, nu-pieds, et une idée enfantine la fit sourire : « Je veux un calorifère, et je l'aurai. Je tousserai tant, qu'il faudra bien qu'il se décide à en installer un. »

#s'asseoir
Et elle s'assit presque nue sur une chaise.

#attendre
Elle attendit une heure, deux heures.

#grelotter
Elle grelottait, mais elle ne s'enrhumait pas. Alors elle se décida à employer les grands moyens.

#s'enrhumer
Elle grelottait, mais elle ne s'enrhumait pas. Alors elle se décida à employer les grands moyens.

#se décider
Elle grelottait, mais elle ne s'enrhumait pas. Alors elle se décida à employer les grands moyens.

#sortir
Elle sortit de sa chambre sans bruit, descendit l'escalier, ouvrit la porte du jardin.

#descendre
Elle sortit de sa chambre sans bruit, descendit l'escalier, ouvrit la porte du jardin.

#ouvrir
Elle sortit de sa chambre sans bruit, descendit l'escalier, ouvrit la porte du jardin.

#sembler
La terre, couverte de neige, semblait morte.

#avancer
Elle avança brusquement son pied nu et l'enfonça dans cette mousse légère et glacée. Une sensation de froid, douloureuse comme une blessure, lui monta jusqu'au cœur ; cependant elle allongea l'autre jambe et se mit à descendre les marches lentement.

#enfoncer
Elle avança brusquement son pied nu et l'enfonça dans cette mousse légère et glacée. Une sensation de froid, douloureuse comme une blessure, lui monta jusqu'au cœur ; cependant elle allongea l'autre jambe et se mit à descendre les marches lentement.

#monter
Elle avança brusquement son pied nu et l'enfonça dans cette mousse légère et glacée. Une sensation de froid, douloureuse comme une blessure, lui monta jusqu'au cœur ; cependant elle allongea l'autre jambe et se mit à descendre les marches lentement.

#allonger
Elle avança brusquement son pied nu et l'enfonça dans cette mousse légère et glacée. Une sensation de froid, douloureuse comme une blessure, lui monta jusqu'au cœur ; cependant elle allongea l'autre jambe et se mit à descendre les marches lentement.

#se mettre
Elle avança brusquement son pied nu et l'enfonça dans cette mousse légère et glacée. Une sensation de froid, douloureuse comme une blessure, lui monta jusqu'au cœur ; cependant elle allongea l'autre jambe et se mit à descendre les marches lentement.

#s'avancer
Puis elle s'avança à travers le gazon, se disant : « J'irai jusqu'aux sapins. »

#se dire
Puis elle s'avança à travers le gazon, se disant : « J'irai jusqu'aux sapins. »

#aller
Puis elle s'avança à travers le gazon, se disant : « J'irai jusqu'aux sapins. »

#aller
Elle allait à petits pas, en haletant, suffoquée chaque fois qu'elle faisait pénétrer son pied nu dans la neige.

#haleter
Elle allait à petits pas, en haletant, suffoquée chaque fois qu'elle faisait pénétrer son pied nu dans la neige.

#faire
Elle allait à petits pas, en haletant, suffoquée chaque fois qu'elle faisait pénétrer son pied nu dans la neige.

#toucher
Elle toucha de la main le premier sapin, comme pour bien se convaincre elle-même qu'elle avait accompli jusqu'au bout son projet ; puis elle revint.

#accomplir
Elle toucha de la main le premier sapin, comme pour bien se convaincre elle-même qu'elle avait accompli jusqu'au bout son projet ; puis elle revint.

#revenir
Elle toucha de la main le premier sapin, comme pour bien se convaincre elle-même qu'elle avait accompli jusqu'au bout son projet ; puis elle revint.

#croire
Elle crut deux ou trois fois qu'elle allait tomber, tant elle se sentait engourdie et défaillante.

#aller
Elle crut deux ou trois fois qu'elle allait tomber, tant elle se sentait engourdie et défaillante.

#se sentir
Elle crut deux ou trois fois qu'elle allait tomber, tant elle se sentait engourdie et défaillante.

#s'asseoir
Avant de rentrer, toutefois, elle s'assit dans cette écume gelée, et même, elle en ramassa pour se frotter la poitrine.

#ramasser
Avant de rentrer, toutefois, elle s'assit dans cette écume gelée, et même, elle en ramassa pour se frotter la poitrine.

#rentrer
Puis elle rentra et se coucha. Il lui sembla, au bout d'une heure, qu'elle avait une fourmilière dans la gorge. D'autres fourmis lui couraient le long des membres. Elle dormit cependant.

#se coucher
Puis elle rentra et se coucha. Il lui sembla, au bout d'une heure, qu'elle avait une fourmilière dans la gorge. D'autres fourmis lui couraient le long des membres. Elle dormit cependant.

#sembler
Puis elle rentra et se coucha. Il lui sembla, au bout d'une heure, qu'elle avait une fourmilière dans la gorge. D'autres fourmis lui couraient le long des membres. Elle dormit cependant.

#avoir
Puis elle rentra et se coucha. Il lui sembla, au bout d'une heure, qu'elle avait une fourmilière dans la gorge. D'autres fourmis lui couraient le long des membres. Elle dormit cependant.

#courir
Puis elle rentra et se coucha. Il lui sembla, au bout d'une heure, qu'elle avait une fourmilière dans la gorge. D'autres fourmis lui couraient le long des membres. Elle dormit cependant.

#dormir
Puis elle rentra et se coucha. Il lui sembla, au bout d'une heure, qu'elle avait une fourmilière dans la gorge. D'autres fourmis lui couraient le long des membres. Elle dormit cependant.

#tousser
Le lendemain elle toussait, et elle ne put se lever.

#pouvoir
Le lendemain elle toussait, et elle ne put se lever.

#avoir
Elle eut une fluxion de poitrine. Elle délira, et dans son délire elle demandait un calorifère. Le médecin exigea qu'on en installât un. Henry céda, mais avec une répugnance irritée.

#délirer
Elle eut une fluxion de poitrine. Elle délira, et dans son délire elle demandait un calorifère. Le médecin exigea qu'on en installât un. Henry céda, mais avec une répugnance irritée.

#demander
Elle eut une fluxion de poitrine. Elle délira, et dans son délire elle demandait un calorifère. Le médecin exigea qu'on en installât un. Henry céda, mais avec une répugnance irritée.

#exiger
Elle eut une fluxion de poitrine. Elle délira, et dans son délire elle demandait un calorifère. Le médecin exigea qu'on en installât un. Henry céda, mais avec une répugnance irritée.

#installer
Elle eut une fluxion de poitrine. Elle délira, et dans son délire elle demandait un calorifère. Le médecin exigea qu'on en installât un. Henry céda, mais avec une répugnance irritée.

#céder
Elle eut une fluxion de poitrine. Elle délira, et dans son délire elle demandait un calorifère. Le médecin exigea qu'on en installât un. Henry céda, mais avec une répugnance irritée.

#pouvoir
Elle ne put guérir. Les poumons atteints profondément donnaient des inquiétudes pour sa vie.

#donner
Elle ne put guérir. Les poumons atteints profondément donnaient des inquiétudes pour sa vie.

#rester
« Si elle reste ici, elle n'ira pas jusqu'aux froids », dit le médecin. On l'envoya dans le Midi.

#aller
« Si elle reste ici, elle n'ira pas jusqu'aux froids », dit le médecin. On l'envoya dans le Midi.

#dire
« Si elle reste ici, elle n'ira pas jusqu'aux froids », dit le médecin. On l'envoya dans le Midi.

#envoyer
« Si elle reste ici, elle n'ira pas jusqu'aux froids », dit le médecin. On l'envoya dans le Midi.

#venir
Elle vint à Cannes, connut le soleil, aima la mer, respira l'air des orangers en fleur.

#connaître
Elle vint à Cannes, connut le soleil, aima la mer, respira l'air des orangers en fleur.

#aimer
Elle vint à Cannes, connut le soleil, aima la mer, respira l'air des orangers en fleur.

#respirer
Elle vint à Cannes, connut le soleil, aima la mer, respira l'air des orangers en fleur.

#retourner
Puis elle retourna dans le Nord au printemps. Mais elle vivait maintenant avec la peur de guérir, avec la peur des longs hivers de Normandie ; et sitôt qu'elle allait mieux, elle ouvrait, la nuit, sa fenêtre, en songeant aux doux rivages de la Méditerranée.

#vivre
Puis elle retourna dans le Nord au printemps. Mais elle vivait maintenant avec la peur de guérir, avec la peur des longs hivers de Normandie ; et sitôt qu'elle allait mieux, elle ouvrait, la nuit, sa fenêtre, en songeant aux doux rivages de la Méditerranée.

#aller
Puis elle retourna dans le Nord au printemps. Mais elle vivait maintenant avec la peur de guérir, avec la peur des longs hivers de Normandie ; et sitôt qu'elle allait mieux, elle ouvrait, la nuit, sa fenêtre, en songeant aux doux rivages de la Méditerranée.

#ouvrir
Puis elle retourna dans le Nord au printemps. Mais elle vivait maintenant avec la peur de guérir, avec la peur des longs hivers de Normandie ; et sitôt qu'elle allait mieux, elle ouvrait, la nuit, sa fenêtre, en songeant aux doux rivages de la Méditerranée.

#songer
Puis elle retourna dans le Nord au printemps. Mais elle vivait maintenant avec la peur de guérir, avec la peur des longs hivers de Normandie ; et sitôt qu'elle allait mieux, elle ouvrait, la nuit, sa fenêtre, en songeant aux doux rivages de la Méditerranée.

#aller
À présent, elle va mourir, elle le sait. Elle est heureuse.

#savoir
À présent, elle va mourir, elle le sait. Elle est heureuse.

#être
À présent, elle va mourir, elle le sait. Elle est heureuse.

#déployer
Elle déploie un journal qu'elle n'avait point ouvert, et lit ce titre : « La première neige à Paris. »

#ouvrir
Elle déploie un journal qu'elle n'avait point ouvert, et lit ce titre : « La première neige à Paris. »

#lire
Elle déploie un journal qu'elle n'avait point ouvert, et lit ce titre : « La première neige à Paris. »

#frissonner
Alors elle frissonne, et puis sourit. Elle regarde là-bas l'Esterel qui devient rose sous le soleil couchant ; elle regarde le vaste ciel bleu, si bleu, la vaste mer bleue, si bleue, et se lève.

#sourire
Alors elle frissonne, et puis sourit. Elle regarde là-bas l'Esterel qui devient rose sous le soleil couchant ; elle regarde le vaste ciel bleu, si bleu, la vaste mer bleue, si bleue, et se lève.

#regarder
Alors elle frissonne, et puis sourit. Elle regarde là-bas l'Esterel qui devient rose sous le soleil couchant ; elle regarde le vaste ciel bleu, si bleu, la vaste mer bleue, si bleue, et se lève.

#devenir
Alors elle frissonne, et puis sourit. Elle regarde là-bas l'Esterel qui devient rose sous le soleil couchant ; elle regarde le vaste ciel bleu, si bleu, la vaste mer bleue, si bleue, et se lève.

#se lever
Alors elle frissonne, et puis sourit. Elle regarde là-bas l'Esterel qui devient rose sous le soleil couchant ; elle regarde le vaste ciel bleu, si bleu, la vaste mer bleue, si bleue, et se lève.

#rentrer
Et puis elle rentre, à pas lents, s'arrêtant seulement pour tousser, car elle est demeurée trop tard dehors, et elle a eu froid, un peu froid.

#s'arrêter
Et puis elle rentre, à pas lents, s'arrêtant seulement pour tousser, car elle est demeurée trop tard dehors, et elle a eu froid, un peu froid.

#demeurer
Et puis elle rentre, à pas lents, s'arrêtant seulement pour tousser, car elle est demeurée trop tard dehors, et elle a eu froid, un peu froid.

#avoir
Et puis elle rentre, à pas lents, s'arrêtant seulement pour tousser, car elle est demeurée trop tard dehors, et elle a eu froid, un peu froid.

#trouver
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#ouvrir
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#sourire
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#lire
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#espérer
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#aller
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#regretter
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#avoir
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#annoncer
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#adorer
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#comprendre
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#se garder
Elle trouve une lettre de son mari. Elle l'ouvre en souriant toujours, et elle lit : « Ma chère amie, 
« J'espère que tu vas bien et que tu ne regrettes pas trop notre beau pays. Nous avons depuis quelques jours une bonne gelée qui annonce la neige. Moi, j'adore ce temps-là et tu comprends que je me garde bien d'allumer ton maudit calorifère... »

#cesser
Elle cesse de lire, toute heureuse à cette idée qu'elle l'a eu, son calorifère.

#avoir
Elle cesse de lire, toute heureuse à cette idée qu'elle l'a eu, son calorifère.

#tenir
Sa main droite, qui tient la lettre, retombe lentement sur ses genoux, tandis qu'elle porte à sa bouche sa main gauche comme pour calmer la toux opiniâtre qui lui déchire la poitrine.

#retomber
Sa main droite, qui tient la lettre, retombe lentement sur ses genoux, tandis qu'elle porte à sa bouche sa main gauche comme pour calmer la toux opiniâtre qui lui déchire la poitrine.

#porter
Sa main droite, qui tient la lettre, retombe lentement sur ses genoux, tandis qu'elle porte à sa bouche sa main gauche comme pour calmer la toux opiniâtre qui lui déchire la poitrine.

#déchirer
Sa main droite, qui tient la lettre, retombe lentement sur ses genoux, tandis qu'elle porte à sa bouche sa main gauche comme pour calmer la toux opiniâtre qui lui déchire la poitrine.


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MAUPASSANT_CONTES ET NOUVELLES I
(La Bibliothèque de la Pléiade)
Editions Gallimard, 1974.
  
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        (Texte original)

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 宮澤一郎
 
   
 最終更新日  2019年1月25日