フランス文学作品 動詞用例集
Guy de
MAUPASSANT_La
Parure
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#être
C'était
une de ces jolies et charmantes filles, nées, comme par une erreur
du destin, dans une famille d'employés.
#avoir
Elle
n'avait pas de dot, pas d'espérances, aucun moyen
d'être connue, comprise, aimée, épousée par un homme riche et
distingué ; et elle se laissa marier avec un petit commis du
ministère de l'instruction publique.
#se laisser
Elle n'avait
pas de dot, pas d'espérances, aucun moyen d'être connue, comprise,
aimée, épousée par un homme riche et distingué ; et elle se
laissa marier avec un petit commis du ministère de
l'instruction publique.
#être
Elle
fut simple ne pouvant être parée, mais malheureuse
comme une déclassée ; car les femmes n'ont point de caste ni de
race, leur beauté, leur grâce et leur charme leur servant de
naissance et de famille.
#pouvoir
Elle fut simple ne
pouvant être parée, mais malheureuse comme une
déclassée ; car les femmes n'ont point de caste ni de race, leur
beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de
famille.
#avoir
Elle fut simple ne
pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée ; car les
femmes n'ont point de caste ni de race, leur
beauté, leur grâce et leur charme leur servant de naissance et de
famille.
#être
Leur finesse native,
leur instinct d'élégance, leur souplesse d'esprit
sont leur seule hiérarchie, et font des filles du
peuple les égales des plus grandes dames.
#faire
Leur finesse native,
leur instinct d'élégance, leur souplesse d'esprit sont leur seule
hiérarchie, et font des filles du peuple les égales
des plus grandes dames.
#souffrir
Elle
souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes
les délicatesses et tous les luxes.
#se sentir
Elle souffrait
sans cesse, se sentant née pour toutes les
délicatesses et tous les luxes.
#souffrir
Elle
souffrait de la pauvreté de son logement, de la
misère des murs, de l'usure des sièges, de la laideur des étoffes.
Toutes ces choses, dont une autre femme de sa caste ne se serait
même pas aperçue, la torturaient et l'indignaient.
#s'apercevoir
Elle
souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de
l'usure des sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses,
dont une autre femme de sa caste ne se serait même
pas aperçue, la torturaient et
l'indignaient.
#torturer
Elle souffrait de
la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des
sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses, dont une autre
femme de sa caste ne se serait même pas aperçue, la
torturaient et l'indignaient.
#indigner
Elle souffrait de
la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l'usure des
sièges, de la laideur des étoffes. Toutes ces choses, dont une autre
femme de sa caste ne se serait même pas aperçue, la torturaient et
l'indignaient.
#faire
La vue de la petite
Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en
elle des regrets désolés et des rêves éperdus.
#éveiller
La vue de la
petite Bretonne qui faisait son humble ménage
éveillait en elle des regrets désolés et des rêves
éperdus.
#songer
Elle
songeait aux antichambres muettes, capitonnées avec
des tentures orientales, éclairées par de hautes torchères de
bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans
les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du
calorifère.
#dormir
Elle songeait aux
antichambres muettes, capitonnées avec des tentures orientales,
éclairées par de hautes torchères de bronze, et aux deux grands
valets en culotte courte qui dorment dans les
larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du
calorifère.
#songer
Elle
songeait aux grands salons vêtus de soie ancienne,
aux meubles fins portant des bibelots inestimables, et aux petits
salons coquets, parfumés, faits pour la causerie de cinq heures avec
les amis les plus intimes, les hommes connus et recherchés dont
toutes les femmes envient et désirent l'attention.
#envier
Elle songeait aux
grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des
bibelots inestimables, et aux petits salons coquets, parfumés, faits
pour la causerie de cinq heures avec les amis les plus intimes, les
hommes connus et recherchés dont toutes les femmes
envient et désirent l'attention.
#désirer
Elle songeait aux
grands salons vêtus de soie ancienne, aux meubles fins portant des
bibelots inestimables, et aux petits salons coquets, parfumés, faits
pour la causerie de cinq heures avec les amis les plus intimes, les
hommes connus et recherchés dont toutes les femmes envient et
désirent l'attention.
#s'asseoir
Quand elle
s'asseyait, pour dîner, devant la table ronde
couverte d'une nappe de trois jours, en face de son mari qui
découvrait la soupière en déclarant d'un air enchanté : « Ah ! le
bon pot-au-feu ! je ne sais rien de meilleur que cela... » elle
songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux
tapisseries peuplant les murailles de personnages anciens et
d'oiseaux étranges au milieu d'une forêt de féerie ; elle songeait
aux plats exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux
galanteries chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout
en mangeant la chair rose d'une truite ou des ailes de
gélinotte.
#découvrir
Quand elle
s'asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d'une nappe
de trois jours, en face de son mari qui découvrait
la soupière en déclarant d'un air enchanté : « Ah ! le bon
pot-au-feu ! je ne sais rien de meilleur que cela... » elle songeait
aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries
peuplant les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges
au milieu d'une forêt de féerie ; elle songeait aux plats exquis
servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées
et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair
rose d'une truite ou des ailes de gélinotte.
#savoir
Quand elle
s'asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d'une nappe
de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en
déclarant d'un air enchanté : « Ah ! le bon pot-au-feu ! je ne
sais rien de meilleur que cela... » elle songeait
aux dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries
peuplant les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges
au milieu d'une forêt de féerie ; elle songeait aux plats exquis
servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries chuchotées
et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant la chair
rose d'une truite ou des ailes de gélinotte.
#songer
Quand elle
s'asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d'une nappe
de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en
déclarant d'un air enchanté : « Ah ! le bon pot-au-feu ! je ne sais
rien de meilleur que cela... » elle songeait aux
dîners fins, aux argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant
les murailles de personnages anciens et d'oiseaux étranges au milieu
d'une forêt de féerie ; elle songeait aux plats
exquis servis en des vaisselles merveilleuses, aux galanteries
chuchotées et écoutées avec un sourire de sphinx, tout en mangeant
la chair rose d'une truite ou des ailes de gélinotte.
#manger
Quand elle
s'asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d'une nappe
de trois jours, en face de son mari qui découvrait la soupière en
déclarant d'un air enchanté : « Ah ! le bon pot-au-feu ! je ne sais
rien de meilleur que cela... » elle songeait aux dîners fins, aux
argenteries reluisantes, aux tapisseries peuplant les murailles de
personnages anciens et d'oiseaux étranges au milieu d'une forêt de
féerie ; elle songeait aux plats exquis servis en des vaisselles
merveilleuses, aux galanteries chuchotées et écoutées avec un
sourire de sphinx, tout en mangeant la chair rose
d'une truite ou des ailes de gélinotte.
#avoir
Elle
n'avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien. Et
elle n'aimait que cela ; elle se sentait faite pour cela. Elle eût
tant désiré plaire, être enviée, être séduisante et
recherchée.
#aimer
Elle n'avait pas de
toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n'aimait
que cela ; elle se sentait faite pour cela. Elle eût tant désiré
plaire, être enviée, être séduisante et recherchée.
#se sentir
Elle n'avait pas
de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n'aimait que cela ; elle
se sentait faite pour cela. Elle eût tant désiré
plaire, être enviée, être séduisante et recherchée.
#désirer
Elle n'avait pas
de toilettes, pas de bijoux, rien. Et elle n'aimait que cela ; elle
se sentait faite pour cela. Elle eût tant désiré
plaire, être enviée, être séduisante et recherchée.
#avoir
Elle
avait une amie riche, une camarade de couvent
qu'elle ne voulait plus aller voir, tant elle souffrait en revenant.
Et elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret,
de désespoir et de détresse.
#vouloir
Elle avait une
amie riche, une camarade de couvent qu'elle ne
voulait plus aller voir, tant elle souffrait en
revenant. Et elle pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de
regret, de désespoir et de détresse.
#souffrir
Elle avait une
amie riche, une camarade de couvent qu'elle ne voulait plus aller
voir, tant elle souffrait en revenant. Et elle
pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de regret, de
désespoir et de détresse.
#pleurer
Elle avait une
amie riche, une camarade de couvent qu'elle ne voulait plus aller
voir, tant elle souffrait en revenant. Et elle
pleurait pendant des jours entiers, de chagrin, de
regret, de désespoir et de détresse.
#rentrer
Or, un soir, son
mari rentra, l'air glorieux et tenant à la main une
large enveloppe.
« Tiens, dit-il, voici quelque chose pour toi.
»
#tenir
Or,
un soir, son mari rentra, l'air glorieux et tenant
à la main une large enveloppe.
« Tiens, dit-il,
voici quelque chose pour toi. »
#dire
Or, un soir, son mari
rentra, l'air glorieux et tenant à la main une large enveloppe.
«
Tiens, dit-il, voici quelque chose pour toi.
»
#déchirer
Elle
déchira vivement le papier et en tira une carte qui
portait ces mots : « Le ministre de l'Instruction publique et Mme
Georges Ramponneau prient M. et Mme Loisel de leur faire l'honneur
de venir passer la soirée à l'hôtel du ministère, le lundi 18
janvier. »
#tirer
Elle déchira
vivement le papier et en tira une carte qui portait
ces mots : « Le ministre de l'Instruction publique et Mme Georges
Ramponneau prient M. et Mme Loisel de leur faire l'honneur de venir
passer la soirée à l'hôtel du ministère, le lundi 18 janvier.
»
#porter
Elle
déchira vivement le papier et en tira une carte qui
portait ces mots : « Le ministre de l'Instruction
publique et Mme Georges Ramponneau prient M. et Mme Loisel de leur
faire l'honneur de venir passer la soirée à l'hôtel du ministère, le
lundi 18 janvier. »
#prier
Elle déchira
vivement le papier et en tira une carte qui portait ces mots : « Le
ministre de l'Instruction publique et Mme Georges Ramponneau
prient M. et Mme Loisel de leur faire l'honneur de
venir passer la soirée à l'hôtel du ministère, le lundi 18 janvier.
»
#espérer
Au
lieu d'être ravie, comme l'espérait son mari, elle
jeta avec dépit l'invitation sur la table, murmurant :
« Que
veux-tu que je fasse de cela ?
―Mais, ma chérie, je pensais que
tu serais contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela,
une belle ! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en
veut ; c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux
employés. Tu verras là tout le monde officiel. »
#jeter
Au lieu d'être
ravie, comme l'espérait son mari, elle jeta avec
dépit l'invitation sur la table, murmurant :
« Que veux-tu que je
fasse de cela ?
―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais
contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle
! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut ;
c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés. Tu
verras là tout le monde officiel. »
#murmurer
Au lieu d'être
ravie, comme l'espérait son mari, elle jeta avec dépit l'invitation
sur la table, murmurant : « Que veux-tu que je
fasse de cela ?
―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais
contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle
! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut ;
c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés. Tu
verras là tout le monde officiel. »
#vouloir
Au lieu d'être
ravie, comme l'espérait son mari, elle jeta avec dépit l'invitation
sur la table, murmurant :
« Que veux-tu que je
fasse de cela ?
―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais
contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle
! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut ;
c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés. Tu
verras là tout le monde officiel. »
#faire
Au lieu d'être
ravie, comme l'espérait son mari, elle jeta avec dépit l'invitation
sur la table, murmurant :
« Que veux-tu que je
fasse de cela ?
―Mais, ma chérie, je pensais que
tu serais contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela,
une belle ! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en
veut ; c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux
employés. Tu verras là tout le monde officiel. »
#penser
Au lieu d'être
ravie, comme l'espérait son mari, elle jeta avec dépit l'invitation
sur la table, murmurant :
« Que veux-tu que je fasse de
cela?
―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais contente. Tu ne
sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle ! J'ai eu une
peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut ; c'est très
recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés. Tu verras là
tout le monde officiel. »
#être Au lieu d'être ravie, comme l'espérait son
mari, elle jeta avec dépit l'invitation sur la table, murmurant : « Que veux-tu que je fasse de cela ? ―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais contente. Tu ne sors jamais, et
c'est une occasion, cela, une
belle ! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut
; c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés.
Tu verras là tout le monde officiel. »
#sortir Au lieu d'être ravie, comme l'espérait son
mari, elle jeta avec dépit l'invitation sur la table, murmurant : « Que veux-tu que je fasse de cela ? ―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais
contente. Tu ne sors jamais,
et c'est une occasion, cela, une belle ! J'ai eu une peine infinie à
l'obtenir. Tout le monde en veut ; c'est très recherché et on n'en
donne pas beaucoup aux employés. Tu verras là tout le monde
officiel. »
#avoir Au lieu d'être ravie, comme l'espérait son
mari, elle jeta avec dépit l'invitation sur la table, murmurant : « Que veux-tu que je fasse de cela ? ―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais
contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle
! J'ai eu une peine infinie à
l'obtenir. Tout le monde en veut ; c'est très recherché et on n'en
donne pas beaucoup aux employés. Tu verras là tout le monde
officiel. »
#vouloir Au lieu d'être ravie, comme l'espérait son
mari, elle jeta avec dépit l'invitation sur la table, murmurant : « Que veux-tu que je fasse de cela ? ―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais
contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle
! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut ; c'est très recherché et on n'en
donne pas beaucoup aux employés. Tu verras là tout le monde
officiel. »
#rechercher Au lieu d'être ravie, comme l'espérait son
mari, elle jeta avec dépit l'invitation sur la table, murmurant : « Que veux-tu que je fasse de cela ? ―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais
contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle
! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut ;
c'est très recherché et on n'en donne pas
beaucoup aux employés. Tu verras là tout le monde officiel. »
#donner Au lieu d'être ravie, comme l'espérait son
mari, elle jeta avec dépit l'invitation sur la table, murmurant : « Que veux-tu que je fasse de cela ? ―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais
contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle
! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut ;
c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés. Tu
verras là tout le monde officiel. »
#voir Au lieu d'être ravie, comme l'espérait son
mari, elle jeta avec dépit l'invitation sur la table, murmurant : « Que veux-tu que je fasse de cela ? ―Mais, ma chérie, je pensais que tu serais
contente. Tu ne sors jamais, et c'est une occasion, cela, une belle
! J'ai eu une peine infinie à l'obtenir. Tout le monde en veut ;
c'est très recherché et on n'en donne pas beaucoup aux employés. Tu
verras là tout le monde
officiel. »
#regarder Elle le regardait d'un œil irrité, et elle
déclara avec impatience : « Que veux-tu que je me mette sur le dos
pour aller là ? »
#déclarer Elle le regardait d'un œil irrité, et elle
déclara avec impatience : «
Que veux-tu que je me mette sur le dos pour aller là ? »
#vouloir Elle le regardait d'un œil irrité, et elle
déclara avec impatience : « Que veux-tu que je me mette sur le dos
pour aller là ? »
#se
mettre Elle le regardait
d'un œil irrité, et elle déclara avec impatience : « Que veux-tu que
je me mette sur le dos pour
aller là ? »
#songer Il n'y avait pas songé ; il balbutia : « Mais la robe
avec laquelle tu vas au théâtre. Elle me semble très bien, à moi...
»
#balubutier Il n'y avait pas songé ; il balbutia : « Mais la robe avec
laquelle tu vas au théâtre. Elle me semble très bien, à moi... »
#aller Il n'y avait pas songé ; il balbutia : « Mais
la robe avec laquelle tu vas
au théâtre. Elle me semble très bien, à moi... »
#sembler Il n'y avait pas songé ; il balbutia : « Mais
la robe avec laquelle tu vas au théâtre. Elle me semble très bien, à moi... »
#se
taire Il se tut, stupéfait, éperdu, en voyant
que sa femme pleurait. Deux grosses larmes descendaient lentement
des coins des yeux vers les coins de la bouche ; il bégaya : «
Qu'as-tu ? qu'as-tu ? »
#voir Il se tut, stupéfait, éperdu, en voyant que sa femme pleurait. Deux
grosses larmes descendaient lentement des coins des yeux vers les
coins de la bouche ; il bégaya : « Qu'as-tu ? qu'as-tu ? »
#pleurer Il se tut, stupéfait, éperdu, en voyant que sa
femme pleurait. Deux grosses
larmes descendaient lentement des coins des yeux vers les coins de
la bouche ; il bégaya : « Qu'as-tu ? qu'as-tu ? »
#descendre Il se tut, stupéfait, éperdu, en voyant que sa
femme pleurait. Deux grosses larmes descendaient lentement des coins des
yeux vers les coins de la bouche ; il bégaya : « Qu'as-tu ? qu'as-tu
? »
#bégayer Il se tut, stupéfait, éperdu, en voyant que sa
femme pleurait. Deux grosses larmes descendaient lentement des coins
des yeux vers les coins de la bouche ; il bégaya : « Qu'as-tu ? qu'as-tu ? »
#avoir Il se tut, stupéfait, éperdu, en voyant que sa
femme pleurait. Deux grosses larmes descendaient lentement des coins
des yeux vers les coins de la bouche ; il bégaya : « Qu'as-tu ? qu'as-tu ? »
#dompter Mais, par un effort violent, elle avait dompté sa peine et elle répondit
d'une voix calme en essuyant ses joues humides : « Rien. Seulement
je n'ai pas de toilette et par conséquent, je ne peux aller à cette
fête. Donne ta carte à quelque collègue dont la femme sera mieux
nippée que moi. »
#répondre Mais, par un effort violent, elle avait dompté
sa peine et elle répondit
d'une voix calme en essuyant ses joues humides : « Rien. Seulement
je n'ai pas de toilette et par conséquent, je ne peux aller à cette
fête. Donne ta carte à quelque collègue dont la femme sera mieux
nippée que moi. »
#essuyer Mais, par un effort violent, elle avait dompté
sa peine et elle répondit d'une voix calme en essuyant ses joues humides : «
Rien. Seulement je n'ai pas de toilette et par conséquent, je ne
peux aller à cette fête. Donne ta carte à quelque collègue dont la
femme sera mieux nippée que moi. »
#avoir Mais, par un effort violent, elle avait dompté
sa peine et elle répondit d'une voix calme en essuyant ses joues
humides : « Rien. Seulement je n'ai pas de toilette et par conséquent,
je ne peux aller à cette fête. Donne ta carte à quelque collègue
dont la femme sera mieux nippée que moi. »
#pouvoir Mais, par un effort violent, elle avait dompté
sa peine et elle répondit d'une voix calme en essuyant ses joues
humides : « Rien. Seulement je n'ai pas de toilette et par
conséquent, je ne peux aller à
cette fête. Donne ta carte à quelque collègue dont la femme sera
mieux nippée que moi. »
#donner Mais, par un effort violent, elle avait dompté
sa peine et elle répondit d'une voix calme en essuyant ses joues
humides : « Rien. Seulement je n'ai pas de toilette et par
conséquent, je ne peux aller à cette fête. Donne ta carte à quelque collègue dont
la femme sera mieux nippée que moi. »
#nipper Mais, par un effort violent, elle avait dompté
sa peine et elle répondit d'une voix calme en essuyant ses joues
humides : « Rien. Seulement je n'ai pas de toilette et par
conséquent, je ne peux aller à cette fête. Donne ta carte à quelque
collègue dont la femme sera
mieux nippée que moi. »
#être Il était
désolé. Il reprit : « Voyons, Mathilde. Combien cela coûterait-il,
une toilette convenable, qui pourrait te servir encore en d'autres
occasions, quelque chose de très simple ? »
#reprendre Il était désolé. Il reprit : « Voyons, Mathilde. Combien
cela coûterait-il, une toilette convenable, qui pourrait te servir
encore en d'autres occasions, quelque chose de très simple ? »
#voir Il
était désolé. Il reprit : « Voyons, Mathilde. Combien cela
coûterait-il, une toilette convenable, qui pourrait te servir encore
en d'autres occasions, quelque chose de très simple ? »
#coûter Il était désolé. Il reprit : « Voyons, Mathilde.
Combien cela coûterait-il, une
toilette convenable, qui pourrait te servir encore en d'autres
occasions, quelque chose de très simple ? »
#pouvoir Il était désolé. Il reprit : « Voyons, Mathilde.
Combien cela coûterait-il, une toilette convenable, qui pourrait te servir encore en d'autres
occasions, quelque chose de très simple ? »
#réfléchir Elle réfléchit quelques secondes,
établissant ses comptes et songeant aussi à la somme qu'elle pouvait
demander sans s'attirer un refus immédiat et une exclamation effarée
du commis économe.
#établir Elle réfléchit quelques secondes, établissant ses comptes et songeant
aussi à la somme qu'elle pouvait demander sans s'attirer un refus
immédiat et une exclamation effarée du commis économe.
#songer Elle réfléchit quelques secondes, établissant
ses comptes et songeant aussi à
la somme qu'elle pouvait demander sans s'attirer un refus immédiat
et une exclamation effarée du commis économe.
#pouvoir Elle réfléchit quelques secondes, établissant
ses comptes et songeant aussi à la somme qu'elle pouvait demander sans s'attirer un
refus immédiat et une exclamation effarée du commis économe.
#répondre Enfin, elle répondit en hésitant : « Je ne sais pas
au juste, mais il me semble qu'avec quatre cents francs je pourrais
arriver. »
#hésiter Enfin, elle répondit en hésitant : « Je ne sais pas au
juste, mais il me semble qu'avec quatre cents francs je pourrais
arriver. »
#savoir Enfin, elle répondit en hésitant : « Je ne
sais pas au juste, mais il me
semble qu'avec quatre cents francs je pourrais arriver. »
#sembler Enfin, elle répondit en hésitant : « Je ne sais
pas au juste, mais il me semble
qu'avec quatre cents francs je pourrais arriver. »
#pouvoir Enfin, elle répondit en hésitant : « Je ne sais
pas au juste, mais il me semble qu'avec quatre cents francs je
pourrais arriver. »
#avoir ll
avait un peu pâli, car il
réservait juste cette somme pour acheter un fusil et s'offrir des
parties de chasse, l'été suivant, dans la plaine de Nanterre, avec
quelques amis qui allaient tirer des alouettes, par là, le
dimanche.
#réserver ll avait un peu pâli, car il réservait juste cette somme pour
acheter un fusil et s'offrir des parties de chasse, l'été suivant,
dans la plaine de Nanterre, avec quelques amis qui allaient tirer
des alouettes, par là, le dimanche.
#aller ll
avait un peu pâli, car il réservait juste cette somme pour acheter
un fusil et s'offrir des parties de chasse, l'été suivant, dans la
plaine de Nanterre, avec quelques amis qui allaient tirer des alouettes, par là,
le dimanche.
#dire Il
dit cependant : « Soit. Je te
donne quatre cents francs. Mais tâche d'avoir une belle robe. »
#donner Il dit cependant : « Soit. Je te donne quatre cents francs. Mais tâche
d'avoir une belle robe. »
#approcher Le jour de la fête approchait, et Mme Loisel semblait
triste, inquiète, anxieuse. Sa toilette était prête cependant. Son
mari lui dit un soir : « Qu'as-tu ? Voyons, tu es toute drôle depuis
trois jours. »
#sembler Le jour de la fête approchait, et Mme Loisel
semblait triste, inquiète,
anxieuse. Sa toilette était prête cependant. Son mari lui dit un
soir : « Qu'as-tu ? Voyons, tu es toute drôle depuis trois jours.
»
être Le
jour de la fête approchait, et Mme Loisel semblait triste, inquiète,
anxieuse. Sa toilette était
prête cependant. Son mari lui dit un soir : « Qu'as-tu ? Voyons, tu
es toute drôle depuis trois
jours. »
#dire Le
jour de la fête approchait, et Mme Loisel semblait triste, inquiète,
anxieuse. Sa toilette était prête cependant. Son mari lui dit un soir : « Qu'as-tu ? Voyons, tu
es toute drôle depuis trois jours. »
#avoir Le
jour de la fête approchait, et Mme Loisel semblait triste, inquiète,
anxieuse. Sa toilette était prête cependant. Son mari lui dit un
soir : « Qu'as-tu ? Voyons, tu
es toute drôle depuis trois jours. »
#voir Le
jour de la fête approchait, et Mme Loisel semblait triste, inquiète,
anxieuse. Sa toilette était prête cependant. Son mari lui dit un
soir : « Qu'as-tu ? Voyons, tu
es toute drôle depuis trois jours. »
#répondre Et elle répondit : « Cela m'ennuie de n'avoir
pas un bijou, pas une pierre, rien à mettre sur moi. J'aurai l'air
misère comme tout. J'aimerais presque mieux ne pas aller à cette
soirée. »
#ennuyer Et elle répondit : « Cela m'ennuie de n'avoir pas un bijou, pas une
pierre, rien à mettre sur moi. J'aurai l'air misère comme tout.
J'aimerais presque mieux ne pas aller à cette soirée. »
#avoir Et
elle répondit : « Cela m'ennuie de n'avoir pas un bijou, pas une
pierre, rien à mettre sur moi. J'aurai l'air misère comme tout.
J'aimerais presque mieux ne pas aller à cette soirée. »
#aimer Et
elle répondit : « Cela m'ennuie de n'avoir pas un bijou, pas une
pierre, rien à mettre sur moi. J'aurai l'air misère comme tout.
J'aimerais presque mieux ne pas
aller à cette soirée. »
#reprendre Il reprit :
« Tu mettras des fleurs naturelles. C'est très chic en cette
saison-ci. Pour dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques.
»
#mettre Il reprit : « Tu mettras des fleurs naturelles. C'est
très chic en cette saison-ci. Pour dix francs tu auras deux ou trois
roses magnifiques. »
#être Il
reprit : « Tu mettras des fleurs naturelles. C'est très chic en cette saison-ci. Pour
dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques. »
#avoir Il
reprit : « Tu mettras des fleurs naturelles. C'est très chic en
cette saison-ci. Pour dix francs tu auras deux ou trois roses magnifiques.
»
#être Elle n'était point convaincue. « Non... il n'y
a rien de plus humiliant que d'avoir l'air pauvre au milieu de
femmes riches. »
#avoir Elle n'était point convaincue. « Non... il n'y
a rien de plus humiliant que
d'avoir l'air pauvre au milieu de femmes riches. »
#s'écrier Mais son mari s'écria : « Que tu es bête ! Va trouver
ton amie Mme Forestier et demande-lui de te prêter des bijoux. Tu es
bien assez liée avec elle pour faire cela. »
#être Mais son mari s'écria : « Que tu es bête ! Va trouver ton amie Mme
Forestier et demande-lui de te prêter des bijoux. Tu es bien assez liée avec elle pour faire
cela. »
#aller Mais son mari s'écria : « Que tu es bête !
Va trouver ton amie Mme
Forestier et demande-lui de te prêter des bijoux. Tu es bien assez
liée avec elle pour faire cela. »
#demander Mais son mari s'écria : « Que tu es bête ! Va
trouver ton amie Mme Forestier et demande-lui de te prêter des bijoux. Tu
es bien assez liée avec elle pour faire cela. »
#pousser Elle poussa
un cri de joie : « C'est vrai. Je n'y avais point pensé. »
#être Elle poussa un cri de joie : « C'est vrai. Je n'y avais point pensé.
»
#penser Elle poussa un cri de joie : « C'est vrai. Je
n'y avais point pensé. »
#se rendre Le lendemain, elle se rendit chez son amie et lui conta sa
détresse.
#conter Le lendemain, elle se rendit chez son amie et
lui conta sa détresse.
#aller Mme Forestier alla vers son armoire à glace, prit un
large coffret, l'apporta, l'ouvrit, et dit à Mme Loisel : « Choisis,
ma chère. »
#prendre Mme Forestier alla vers son armoire à glace,
prit un large coffret,
l'apporta, l'ouvrit, et dit à Mme Loisel : « Choisis, ma chère. »
#apporter Mme Forestier alla vers son armoire à glace,
prit un large coffret, l'apporta, l'ouvrit, et dit à Mme Loisel
: « Choisis, ma chère. »
#ouvrir Mme Forestier alla vers son armoire à glace,
prit un large coffret, l'apporta, l'ouvrit, et dit à Mme Loisel : «
Choisis, ma chère. »
#dire Mme
Forestier alla vers son armoire à glace, prit un large coffret,
l'apporta, l'ouvrit, et dit à
Mme Loisel : « Choisis, ma chère. »
#choisir Mme Forestier alla vers son armoire à glace,
prit un large coffret, l'apporta, l'ouvrit, et dit à Mme Loisel : «
Choisis, ma chère. »
#voir Elle vit
d'abord des bracelets, puis un collier de perles, puis une croix
vénitienne, or et pierreries, d'un admirable travail. Elle essayait
les parures devant la glace, hésitait, ne pouvait se décider à les
quitter, à les rendre.
#essayer Elle vit d'abord des bracelets, puis un collier
de perles, puis une croix vénitienne, or et pierreries, d'un
admirable travail. Elle essayait les parures devant la glace,
hésitait, ne pouvait se décider à les quitter, à les rendre.
#hésiter Elle vit d'abord des bracelets, puis un collier
de perles, puis une croix vénitienne, or et pierreries, d'un
admirable travail. Elle essayait les parures devant la glace,
hésitait, ne pouvait se décider
à les quitter, à les rendre.
#pouvoir Elle vit d'abord des bracelets, puis un collier
de perles, puis une croix vénitienne, or et pierreries, d'un
admirable travail. Elle essayait les parures devant la glace,
hésitait, ne pouvait se décider
à les quitter, à les rendre.
#demander Elle demandait toujours : « Tu n'as plus
rien d'autre ? ―Mais si. Cherche. Je ne sais pas ce qui peut te
plaire. »
#avoir Elle demandait toujours : « Tu n'as plus rien d'autre ? ―Mais si.
Cherche. Je ne sais pas ce qui peut te plaire. »
#savoir Elle demandait toujours : « Tu n'as plus rien
d'autre ? ―Mais si. Cherche. Je ne sais pas ce qui peut te plaire. »
#pouvoir Elle demandait toujours : « Tu n'as plus rien
d'autre ? ―Mais si. Cherche. Je ne sais pas ce qui peut te plaire. »
#découvrir Tout à coup elle découvrit, dans une boîte de satin
noir, une superbe rivière de diamants ; et son cœur se mit à battre
d'un désir immodéré. Ses mains tremblaient en la prenant. Elle
l'attacha autour de sa gorge, sur sa robe montante, et demeura en
extase devant elle-même.
#se mettre Tout à coup elle découvrit, dans une boîte de
satin noir, une superbe rivière de diamants ; et son cœur se mit à battre d'un désir immodéré.
Ses mains tremblaient en la prenant. Elle l'attacha autour de sa
gorge, sur sa robe montante, et demeura en extase devant
elle-même.
#trembler Tout à coup elle découvrit, dans une boîte de
satin noir, une superbe rivière de diamants ; et son cœur se mit à
battre d'un désir immodéré. Ses mains tremblaient en la prenant. Elle
l'attacha autour de sa gorge, sur sa robe montante, et demeura en
extase devant elle-même.
#prendre Tout à coup elle découvrit, dans une boîte de
satin noir, une superbe rivière de diamants ; et son cœur se mit à
battre d'un désir immodéré. Ses mains tremblaient en la prenant. Elle l'attacha autour de sa
gorge, sur sa robe montante, et demeura en extase devant
elle-même.
#attacher Tout à coup elle découvrit, dans une boîte de
satin noir, une superbe rivière de diamants ; et son cœur se mit à
battre d'un désir immodéré. Ses mains tremblaient en la prenant.
Elle l'attacha autour de sa gorge, sur
sa robe montante, et demeura en extase devant elle-même.
#demeurer Tout à coup elle découvrit, dans une boîte de
satin noir, une superbe rivière de diamants ; et son cœur se mit à
battre d'un désir immodéré. Ses mains tremblaient en la prenant.
Elle l'attacha autour de sa gorge, sur sa robe montante, et demeura en extase devant elle-même.
#demander Puis, elle demanda, hésitante, pleine d'angoisse :
« Peux-tu me prêter cela, rien que cela ? ―Mais oui, certainement.
»
#pouvoir Puis, elle demanda, hésitante, pleine d'angoisse
: « Peux-tu me prêter cela,
rien que cela ? ―Mais oui, certainement. »
#sauter Elle sauta
au cou de son amie, l'embrassa avec emportement, puis s'enfuit avec
son trésor.
#embrasser Elle sauta au cou de son amie, l'embrassa avec emportement, puis
s'enfuit avec son trésor.
#s'enfuir Elle sauta au cou de son amie, l'embrassa avec
emportement, puis s'enfuit avec
son trésor.
#arriver Le jour de la fête arriva. Mme Loisel eut un succès. Elle
était plus jolie que toutes, élégante, gracieuse, souriante et folle
de joie.
#avoir Le
jour de la fête arriva. Mme Loisel eut un succès. Elle était plus jolie
que toutes, élégante, gracieuse, souriante et folle de joie.
#être Le
jour de la fête arriva. Mme Loisel eut un succès. Elle était plus jolie que toutes, élégante,
gracieuse, souriante et folle de joie.
#regarder Tous les hommes la regardaient, demandaient son nom,
cherchaient à être présentés. Tous les attachés du cabinet voulaient
valser avec elle. Le Ministre la remarqua.
#demander Tous les hommes la regardaient, demandaient son nom, cherchaient à être
présentés. Tous les attachés du cabinet voulaient valser avec elle.
Le Ministre la remarqua.
#chercher Tous les hommes la regardaient, demandaient son
nom, cherchaient à être
présentés. Tous les attachés du cabinet voulaient valser avec elle.
Le Ministre la remarqua.
#vouloir Tous les hommes la regardaient, demandaient son
nom, cherchaient à être présentés. Tous les attachés du cabinet
voulaient valser avec elle. Le
Ministre la remarqua.
#remarquer Tous les hommes la regardaient, demandaient son
nom, cherchaient à être présentés. Tous les attachés du cabinet
voulaient valser avec elle. Le Ministre la remarqua .
#danser Elle dansait avec ivresse, avec emportement,
grisée par le plaisir, ne pensant plus à rien, dans le triomphe de
sa beauté, dans la gloire de son succès, dans une sorte de nuage de
bonheur fait de tous ces hommages, de toutes ces admirations, de
tous ces désirs éveillés, de cette victoire si complète et si douce
au cœur des femmes.
#penser Elle dansait avec ivresse, avec emportement,
grisée par le plaisir, ne pensant plus à rien, dans le triomphe
de sa beauté, dans la gloire de son succès, dans une sorte de nuage
de bonheur fait de tous ces hommages, de toutes ces admirations, de
tous ces désirs éveillés, de cette victoire si complète et si douce
au cœur des femmes.
#partir Elle partit
vers quatre heures du matin. Son mari, depuis minuit, dormait dans
un petit salon désert avec trois autres messieurs dont les femmes
s'amusaient beaucoup.
#dormir Elle partit vers quatre heures du matin. Son
mari, depuis minuit, dormait
dans un petit salon désert avec trois autres messieurs dont les
femmes s'amusaient beaucoup.
#s'amuser Elle partit vers quatre heures du matin. Son
mari, depuis minuit, dormait dans un petit salon désert avec trois
autres messieurs dont les femmes s'amusaient beaucoup.
#jeter Il
lui jeta sur les épaules les
vêtements qu'il avait apportés pour la sortie, modestes vêtements de
la vie ordinaire, dont la pauvreté jurait avec l'élégance de la
toilette de bal.
#apporter Il lui jeta sur les épaules les vêtements qu'il
avait apportés pour la sortie,
modestes vêtements de la vie ordinaire, dont la pauvreté jurait avec
l'élégance de la toilette de bal.
#jurer Il
lui jeta sur les épaules les vêtements qu'il avait apportés pour la
sortie, modestes vêtements de la vie ordinaire, dont la pauvreté
jurait avec l'élégance de la
toilette de bal.
#sentir Elle le sentit et voulut s'enfuir, pour ne pas
être remarquée par les autres femmes qui s'enveloppaient de riches
fourrures.
#vouloir Elle le sentit et voulut s'enfuir, pour ne pas être
remarquée par les autres femmes qui s'enveloppaient de riches
fourrures.
#s'envelopper Elle le sentit et voulut s'enfuir, pour ne pas
être remarquée par les autres femmes qui s'enveloppaient de riches fourrures.
#retenir Loisel la retenait : « Attends donc. Tu vas
attraper froid dehors. Je vais appeler un fiacre. »
#attendre Loisel la retenait : « Attends donc. Tu vas attraper froid
dehors. Je vais appeler un fiacre. »
#aller Loisel la retenait : « Attends donc. Tu vas attraper froid dehors. Je vais appeler un fiacre. »
#écouter Mais elle ne l'écoutait point et descendait rapidement
l'escalier.
#descendre Mais elle ne l'écoutait point et descendait rapidement l'escalier.
#être Lorsqu'ils furent dans la rue, ils ne trouvèrent
pas de voiture ; et ils se mirent à chercher, criant après les
cochers qu'ils voyaient passer de loin.
#trouver Lorsqu'ils furent dans la rue, ils ne trouvèrent pas de voiture ; et ils se
mirent à chercher, criant après les cochers qu'ils voyaient passer
de loin.
#se
mettre Lorsqu'ils furent dans
la rue, ils ne trouvèrent pas de voiture ; et ils se mirent à chercher, criant après les
cochers qu'ils voyaient passer de loin.
#voir Lorsqu'ils furent dans la rue, ils ne trouvèrent
pas de voiture ; et ils se mirent à chercher, criant après les
cochers qu'ils voyaient passer
de loin.
#descendre Ils descendaient vers la Seine, désespérés,
grelottants.
#trouver Enfin ils trouvèrent sur le quai un de ces vieux
coupés noctambules qu'on ne voit dans Paris que la nuit venue, comme
s'ils eussent été honteux de leur misère pendant le jour.
#voir Enfin ils trouvèrent sur le quai un de ces vieux
coupés noctambules qu'on ne voit dans Paris que la nuit venue,
comme s'ils eussent été honteux de leur misère pendant le jour.
#être Enfin ils trouvèrent sur le quai un de ces vieux
coupés noctambules qu'on ne voit dans Paris que la nuit venue, comme
s'ils eussent été honteux de
leur misère pendant le jour.
#ramener Il les ramena jusqu'à leur porte, rue des
Martyrs, et ils remontèrent tristement chez eux. C'était fini, pour
elle. Et il songeait, lui, qu'il lui faudrait être au Ministère à
dix heures.
#remonter Il les ramena jusqu'à leur porte, rue des
Martyrs, et ils remontèrent
tristement chez eux. C'était fini, pour elle. Et il songeait, lui,
qu'il lui faudrait être au Ministère à dix heures.
#être Il
les ramena jusqu'à leur porte, rue des Martyrs, et ils remontèrent
tristement chez eux. C'était
fini, pour elle. Et il songeait, lui, qu'il lui faudrait être au
Ministère à dix heures.
#songer Il les ramena jusqu'à leur porte, rue des
Martyrs, et ils remontèrent tristement chez eux. C'était fini, pour
elle. Et il songeait, lui,
qu'il lui faudrait être au Ministère à dix heures.
#falloir Il les ramena jusqu'à leur porte, rue des
Martyrs, et ils remontèrent tristement chez eux. C'était fini, pour
elle. Et il songeait, lui, qu'il lui faudrait être au Ministère à dix
heures.
#ôter Elle ôta
les vêtements dont elle s'était enveloppé les épaules, devant la
glace, afin de se voir encore une fois dans sa gloire. Mais soudain
elle poussa un cri. Elle n'avait plus sa rivière autour du cou !
#s'envelopper Elle ôta les vêtements dont elle s'était enveloppé les épaules, devant
la glace, afin de se voir encore une fois dans sa gloire. Mais
soudain elle poussa un cri. Elle n'avait plus sa rivière autour du
cou !
#pousser Elle ôta les vêtements dont elle s'était
enveloppé les épaules, devant la glace, afin de se voir encore une
fois dans sa gloire. Mais soudain elle poussa un cri. Elle n'avait plus sa
rivière autour du cou !
#avoir Elle ôta les vêtements dont elle s'était
enveloppé les épaules, devant la glace, afin de se voir encore une
fois dans sa gloire. Mais soudain elle poussa un cri. Elle n'avait plus sa rivière autour du cou
!
#demander Son mari, à moitié dévêtu déjà, demanda : « Qu'est-ce que tu as ? »
#avoir Son mari, à moitié dévêtu déjà, demanda : «
Qu'est-ce que tu as ? »
#se
tourner Elle se tourna vers lui, affolée : « J'ai...
j'ai... je n'ai plus la rivière de Mme Forestier. »
#avoir Elle se tourna vers lui, affolée : « J'ai... j'ai... je n'ai plus la rivière de Mme Forestier.
»
#se
dresser Il se dressa, éperdu : « Quoi !... comment
!... Ce n'est pas possible ! »
être Il
se dressa, éperdu : « Quoi !... comment !... Ce n'est pas possible ! »
#chercher Et ils cherchèrent dans les plis de la robe,
dans les plis du manteau, dans les poches, partout. Ils ne la
trouvèrent point.
#trouver Et ils cherchèrent dans les plis de la robe,
dans les plis du manteau, dans les poches, partout. Ils ne la
trouvèrent point.
#demander Il demandait : « Tu es sûre que tu l'avais
encore en quittant le bal ? ―Oui, je l'ai
touchée dans le vestibule du ministère. ―Mais, si tu l'avais perdue dans la rue, nous
l'aurions entendue tomber. Elle doit être dans le fiacre. ―Oui. C'est probable. As-tu pris le numéro ? ―Non. Et toi, tu ne l'as pas regardé ? ―Non. »
#être Il
demandait : « Tu es sûre que tu
l'avais encore en quittant le bal ? ―Oui, je
l'ai touchée dans le vestibule du ministère. ―Mais, si tu l'avais perdue dans la rue, nous
l'aurions entendue tomber. Elle doit être dans le fiacre. ―Oui. C'est
probable. As-tu pris le numéro ? ―Non. Et
toi, tu ne l'as pas regardé ? ―Non. »
#avoir Il
demandait : « Tu es sûre que tu l'avais encore en quittant le bal ? ―Oui, je l'ai touchée dans le vestibule du
ministère. ―Mais, si tu l'avais perdue dans
la rue, nous l'aurions entendue tomber. Elle doit être dans le
fiacre. ―Oui. C'est probable. As-tu pris le
numéro ? ―Non. Et toi, tu ne l'as pas regardé
? ―Non. »
#quitter Il demandait : « Tu es sûre que tu l'avais
encore en quittant le bal ? ―Oui, je l'ai touchée dans le vestibule du
ministère. ―Mais, si tu l'avais perdue dans
la rue, nous l'aurions entendue tomber. Elle doit être dans le
fiacre. ―Oui. C'est probable. As-tu pris le
numéro ? ―Non. Et toi, tu ne l'as pas regardé
? ―Non. »
#toucher Il demandait : « Tu es sûre que tu l'avais
encore en quittant le bal ? ―Oui, je
l'ai touchée dans le vestibule
du ministère. ―Mais, si tu l'avais perdue
dans la rue, nous l'aurions entendue tomber. Elle doit être dans le
fiacre. ―Oui. C'est probable. As-tu pris le
numéro ? ―Non. Et toi, tu ne l'as pas regardé
? ―Non. »
#perdre Il demandait : « Tu es sûre que tu l'avais
encore en quittant le bal ? ―Oui, je l'ai
touchée dans le vestibule du ministère. ―Mais, si tu l'avais
perdue dans la rue, nous l'aurions entendue tomber. Elle
doit être dans le fiacre. ―Oui. C'est
probable. As-tu pris le numéro ? ―Non. Et
toi, tu ne l'as pas regardé ? ―Non. »
#entendre Il demandait : « Tu es sûre que tu l'avais
encore en quittant le bal ? ―Oui, je l'ai
touchée dans le vestibule du ministère. ―Mais, si tu l'avais perdue dans la rue, nous
l'aurions entendue tomber. Elle
doit être dans le fiacre. ―Oui. C'est
probable. As-tu pris le numéro ? ―Non. Et
toi, tu ne l'as pas regardé ? ―Non. »
#devoir Il demandait : « Tu es sûre que tu l'avais
encore en quittant le bal ? ―Oui, je l'ai
touchée dans le vestibule du ministère. ―Mais, si tu l'avais perdue dans la rue, nous
l'aurions entendue tomber. Elle doit être dans le fiacre. ―Oui. C'est probable. As-tu pris le numéro ? ―Non. Et toi, tu ne l'as pas regardé ? ―Non. »
#prendre Il demandait : « Tu es sûre que tu l'avais
encore en quittant le bal ? ―Oui, je l'ai
touchée dans le vestibule du ministère. ―Mais, si tu l'avais perdue dans la rue, nous
l'aurions entendue tomber. Elle doit être dans le fiacre. ―Oui. C'est probable. As-tu pris le numéro ? ―Non. Et toi, tu ne l'as pas regardé ? ―Non. »
#regarder Il demandait : « Tu es sûre que tu l'avais
encore en quittant le bal ? ―Oui, je l'ai
touchée dans le vestibule du ministère. ―Mais, si tu l'avais perdue dans la rue, nous
l'aurions entendue tomber. Elle doit être dans le fiacre. ―Oui. C'est probable. As-tu pris le numéro ? ―Non. Et toi, tu ne l'as pas regardé ? ―Non.
»
#se
contempler Ils se contemplaient atterrés. Enfin Loisel
se rhabilla.
#se
rhabiller Ils se
contemplaient atterrés. Enfin Loisel se
rhabilla.
#aller «
Je vais, dit-il, refaire tout
le trajet que nous avons fait à pied, pour voir si je ne la
retrouverai pas. »
#dire «
Je vais, dit-il, refaire tout
le trajet que nous avons fait à pied, pour voir si je ne la
retrouverai pas. »
#faire «
Je vais, dit-il, refaire tout le trajet que nous avons fait à pied, pour voir si je ne
la retrouverai pas. »
#retrouver « Je vais, dit-il, refaire tout le trajet que
nous avons fait à pied, pour voir si je ne la retrouverai pas. »
#sortir Et il sortit. Elle demeura en toilette de
soirée, sans force pour se coucher, abattue sur une chaise, sans
feu, sans pensée.
#demeurer Et il sortit. Elle demeura en toilette de soirée, sans
force pour se coucher, abattue sur une chaise, sans feu, sans
pensée.
#rentrer Son mari rentra vers sept heures. Il n'avait
rien trouvé.
#trouver Son mari rentra vers sept heures. Il n'avait rien trouvé.
#se rendre Il se
rendit à la préfecture de Police, aux journaux, pour faire
promettre une récompense, aux compagnies de petites voitures,
partout enfin où un soupçon d'espoir le poussait.
#pousser Il se rendit à la préfecture de Police, aux
journaux, pour faire promettre une récompense, aux compagnies de
petites voitures, partout enfin où un soupçon d'espoir le poussait.
#attendre Elle attendit tout le jour, dans le même
état d'effarement devant cet affreux désastre.
#revenir Loisel revint le soir, avec la figure creusée,
pâlie ; il n'avait rien découvert.
#découvrir Loisel revint le soir, avec la figure creusée,
pâlie ; il n'avait rien découvert.
#falloir « Il faut,
dit-il, écrire à ton amie que tu as brisé la fermeture de sa rivière
et que tu la fais réparer. Cela nous donnera le temps de nous
retourner. »
#dire «
Il faut, dit-il, écrire à ton
amie que tu as brisé la fermeture de sa rivière et que tu la fais
réparer. Cela nous donnera le temps de nous retourner. »
#briser «
Il faut, dit-il, écrire à ton amie que tu as brisé la fermeture de sa rivière et
que tu la fais réparer. Cela nous donnera le temps de nous
retourner. »
#faire «
Il faut, dit-il, écrire à ton amie que tu as brisé la fermeture de
sa rivière et que tu la fais
réparer. Cela nous donnera le temps de nous retourner. »
#donner «
Il faut, dit-il, écrire à ton amie que tu as brisé la fermeture de
sa rivière et que tu la fais réparer. Cela nous donnera le temps de nous retourner.
»
#écrire Elle écrivit sous sa dictée.
#perdre Au bout d'une semaine, ils avaient perdu toute espérance.
#déclarer Et Loisel, vieilli de cinq ans, déclara : « Il faut aviser à remplacer
ce bijou. »
#falloir Et Loisel, vieilli de cinq ans, déclara : « Il
faut aviser à remplacer ce
bijou. »
#prendre Ils prirent, le lendemain, la boîte qui
l'avait renfermé, et se rendirent chez le joaillier, dont le nom se
trouvait dedans. Il consulta ses livres : « Ce n'est pas moi,
madame, qui ai vendu cette rivière ; j'ai dû seulement fournir
l'écrin. »
#renfermer Ils prirent, le lendemain, la boîte qui
l'avait renfermé, et se
rendirent chez le joaillier, dont le nom se trouvait dedans. Il
consulta ses livres : « Ce n'est pas moi, madame, qui ai vendu cette
rivière ; j'ai dû seulement fournir l'écrin. »
#se
rendre Ils prirent, le
lendemain, la boîte qui l'avait renfermé, et se rendirent chez le joaillier, dont le
nom se trouvait dedans. Il consulta ses livres : « Ce n'est pas moi,
madame, qui ai vendu cette rivière ; j'ai dû seulement fournir
l'écrin. »
#se
trouver Ils prirent, le
lendemain, la boîte qui l'avait renfermé, et se rendirent chez le
joaillier, dont le nom se
trouvait dedans. Il consulta ses livres : « Ce n'est pas
moi, madame, qui ai vendu cette rivière ; j'ai dû seulement fournir
l'écrin. »
#consulter Ils prirent, le lendemain, la boîte qui l'avait
renfermé, et se rendirent chez le joaillier, dont le nom se trouvait
dedans. Il consulta ses livres
: « Ce n'est pas moi, madame, qui ai vendu cette rivière ; j'ai dû
seulement fournir l'écrin. »
#être Ils
prirent, le lendemain, la boîte qui l'avait renfermé, et se
rendirent chez le joaillier, dont le nom se trouvait dedans. Il
consulta ses livres : « Ce n'est pas moi, madame, qui ai vendu cette
rivière ; j'ai dû seulement fournir l'écrin. »
#vendre Ils prirent, le lendemain, la boîte qui l'avait
renfermé, et se rendirent chez le joaillier, dont le nom se trouvait
dedans. Il consulta ses livres : « Ce n'est pas moi, madame, qui
ai vendu cette rivière ; j'ai
dû seulement fournir l'écrin. »
#devoir Ils prirent, le lendemain, la boîte qui l'avait
renfermé, et se rendirent chez le joaillier, dont le nom se trouvait
dedans. Il consulta ses livres : « Ce n'est pas moi, madame, qui ai
vendu cette rivière ; j'ai dû seulement fournir l'écrin. »
#aller Alors ils allèrent de bijoutier en bijoutier,
cherchant une parure pareille à l'autre, consultant leurs souvenirs,
malades tous deux de chagrin et d'angoisse.
#chercher Alors ils allèrent de bijoutier en bijoutier,
cherchant une parure pareille à
l'autre, consultant leurs souvenirs, malades tous deux de chagrin et
d'angoisse.
#consulter Alors ils allèrent de bijoutier en bijoutier,
cherchant une parure pareille à l'autre, consultant leurs souvenirs, malades
tous deux de chagrin et d'angoisse.
#trouver Ils trouvèrent, dans une boutique du Palais
Royal, un chapelet de diamants qui leur parut entièrement semblable
à celui qu'ils cherchaient. Il valait quarante mille francs. On le
leur laisserait à trente-six mille.
#paraître Ils trouvèrent, dans une boutique du Palais
Royal, un chapelet de diamants qui leur parut entièrement semblable à celui
qu'ils cherchaient. Il valait quarante mille francs. On le leur
laisserait à trente-six mille.
#chercher Ils trouvèrent, dans une boutique du Palais
Royal, un chapelet de diamants qui leur parut entièrement semblable
à celui qu'ils cherchaient. Il
valait quarante mille francs. On le leur laisserait à trente-six
mille.
#valoir Ils trouvèrent, dans une boutique du Palais
Royal, un chapelet de diamants qui leur parut entièrement semblable
à celui qu'ils cherchaient. Il valait quarante mille francs. On le
leur laisserait à trente-six mille.
#laisser Ils trouvèrent, dans une boutique du Palais
Royal, un chapelet de diamants qui leur parut entièrement semblable
à celui qu'ils cherchaient. Il valait quarante mille francs. On le
leur laisserait à trente-six
mille.
#prier Ils prièrent donc le joaillier de ne pas le
vendre avant trois jours. Et ils firent condition qu'on le
reprendrait, pour trente-quatre mille francs, si le premier était
retrouvé avant la fin de février.
#faire Ils prièrent donc le joaillier de ne pas le
vendre avant trois jours. Et ils firent condition qu'on le reprendrait,
pour trente-quatre mille francs, si le premier était retrouvé avant
la fin de février.
#reprendre Ils prièrent donc le joaillier de ne pas le
vendre avant trois jours. Et ils firent condition qu'on le reprendrait, pour trente-quatre mille
francs, si le premier était retrouvé avant la fin de février.
#retrouver Ils prièrent donc le joaillier de ne pas le
vendre avant trois jours. Et ils firent condition qu'on le
reprendrait, pour trente-quatre mille francs, si le premier était retrouvé avant la fin de
février.
#posséder Loisel possédait dix-huit mille francs que lui
avait laissés son père. Il emprunterait le reste.
#laisser Loisel possédait dix-huit mille francs que lui
avait laissés son père. Il
emprunterait le reste.
#emprunter Loisel possédait dix-huit mille francs que lui
avait laissés son père. Il emprunterait le reste.
#emprunter Il emprunta, demandant mille francs à
l'un, cinq cents à l'autre, cinq louis par-ci, trois louis
par-là.
#demander Il emprunta, demandant mille francs à l'un, cinq
cents à l'autre, cinq louis par-ci, trois louis par-là.
#faire Il
fit des billets, prit des
engagements ruineux, eut affaire aux usuriers, à toutes les races de
prêteurs.
#prendre Il fit des billets, prit des engagements ruineux, eut
affaire aux usuriers, à toutes les races de prêteurs.
#avoir Il
fit des billets, prit des engagements ruineux, eut affaire aux usuriers, à toutes les
races de prêteurs.
#compromettre Il compromit toute la fin de son
existence, risqua sa signature sans savoir même s'il pourrait y
faire honneur, et, épouvanté par les angoisses de l'avenir, par la
noire misère qui allait s'abattre sur lui, par la perspective de
toutes les privations physiques et de toutes les tortures morales,
il alla chercher la rivière nouvelle, en déposant sur le comptoir du
marchand trente-six mille francs.
#risquer Il compromit toute la fin de son existence,
risqua sa signature sans savoir
même s'il pourrait y faire honneur, et, épouvanté par les angoisses
de l'avenir, par la noire misère qui allait s'abattre sur lui, par
la perspective de toutes les privations physiques et de toutes les
tortures morales, il alla chercher la rivière nouvelle, en déposant
sur le comptoir du marchand trente-six mille francs.
#pouvoir Il compromit toute la fin de son existence,
risqua sa signature sans savoir même s'il pourrait y faire honneur, et, épouvanté
par les angoisses de l'avenir, par la noire misère qui allait
s'abattre sur lui, par la perspective de toutes les privations
physiques et de toutes les tortures morales, il alla chercher la
rivière nouvelle, en déposant sur le comptoir du marchand trente-six
mille francs.
#aller Il
compromit toute la fin de son existence, risqua sa signature sans
savoir même s'il pourrait y faire honneur, et, épouvanté par les
angoisses de l'avenir, par la noire misère qui allait s'abattre sur
lui, par la perspective de toutes les privations physiques et de
toutes les tortures morales, il alla chercher la rivière nouvelle, en
déposant sur le comptoir du marchand trente-six mille francs.
#déposer Il compromit toute la fin de son existence,
risqua sa signature sans savoir même s'il pourrait y faire honneur,
et, épouvanté par les angoisses de l'avenir, par la noire misère qui
allait s'abattre sur lui, par la perspective de toutes les
privations physiques et de toutes les tortures morales, il alla
chercher la rivière nouvelle, en
déposant sur le comptoir du marchand trente-six mille
francs.
#reporter Quand Mme Loisel reporta la parure à Mme Forestier,
celle-ci lui dit, d'un air froissé : « Tu aurais dû me la rendre
plus tôt, car, je pouvais en avoir besoin. »
#dire Quand Mme Loisel reporta la parure à Mme
Forestier, celle-ci lui dit,
d'un air froissé : « Tu aurais dû me la rendre plus tôt, car, je
pouvais en avoir besoin. »
#devoir Quand Mme Loisel reporta la parure à Mme
Forestier, celle-ci lui dit, d'un air froissé : « Tu aurais dû me la rendre plus tôt, car,
je pouvais en avoir besoin. »
#pouvoir Quand Mme Loisel reporta la parure à Mme
Forestier, celle-ci lui dit, d'un air froissé : « Tu aurais dû me la
rendre plus tôt, car, je pouvais en avoir besoin. »
#ouvrir Elle n'ouvrit pas l'écrin, ce que redoutait
son amie. Si elle s'était aperçue de la substitution, qu'aurait-elle
pensé ? Qu'aurait-elle dit ? Ne l'aurait-elle pas prise pour une
voleuse ?
#redouter Elle n'ouvrit pas l'écrin, ce que redoutait son amie. Si elle s'était
aperçue de la substitution, qu'aurait-elle pensé ? Qu'aurait-elle
dit ? Ne l'aurait-elle pas prise pour une voleuse ?
#s'apercevoir Elle n'ouvrit pas l'écrin, ce que redoutait son
amie. Si elle s'était aperçue
de la substitution, qu'aurait-elle pensé ? Qu'aurait-elle dit ? Ne
l'aurait-elle pas prise pour une voleuse ?
#penser Elle n'ouvrit pas l'écrin, ce que redoutait son
amie. Si elle s'était aperçue de la substitution, qu'aurait-elle pensé ? Qu'aurait-elle dit ? Ne
l'aurait-elle pas prise pour une voleuse ?
#dire Elle n'ouvrit pas l'écrin, ce que redoutait son
amie. Si elle s'était aperçue de la substitution, qu'aurait-elle
pensé ? Qu'aurait-elle dit ? Ne l'aurait-elle pas prise pour
une voleuse ?
#prendre Elle n'ouvrit pas l'écrin, ce que redoutait son
amie. Si elle s'était aperçue de la substitution, qu'aurait-elle
pensé ? Qu'aurait-elle dit ? Ne l'aurait-elle pas prise pour une voleuse ?
#connaître Mme Loisel connut la vie horrible des
nécessiteux.
#prendre Elle prit
son parti, d'ailleurs, tout d'un coup, héroïquement.
#falloir Il fallait
payer cette dette effroyable. Elle payerait. On renvoya la bonne ;
on changea de logement ; on loua sous les toits une mansarde.
#payer Il
fallait payer cette dette effroyable. Elle payerait. On renvoya la bonne ; on
changea de logement ; on loua sous les toits une mansarde.
#renvoyer Il fallait payer cette dette effroyable. Elle
payerait. On renvoya la bonne ;
on changea de logement ; on loua sous les toits une mansarde.
#changer Il fallait payer cette dette effroyable. Elle
payerait. On renvoya la bonne ; on changea de logement ; on loua sous les
toits une mansarde.
#louer Il
fallait payer cette dette effroyable. Elle payerait. On renvoya la
bonne ; on changea de logement ; on loua sous les toits une
mansarde.
#connaître Elle connut
les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine.
#laver Elle lava
la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le
fond des casseroles.
#user Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries
grasses et le fond des casseroles.
#savonner Elle savonna le linge sale, les chemises et
les torchons, qu'elle faisait sécher sur une corde ; elle descendit
à la rue, chaque matin, les ordures, et monta l'eau, s'arrêtant à
chaque étage pour souffler.
#faire Elle savonna le linge sale, les chemises et les
torchons, qu'elle faisait
sécher sur une corde ; elle descendit à la rue, chaque matin, les
ordures, et monta l'eau, s'arrêtant à chaque étage pour souffler.
#descendre Elle savonna le linge sale, les chemises et les
torchons, qu'elle faisait sécher sur une corde ; elle descendit à la rue, chaque matin, les
ordures, et monta l'eau, s'arrêtant à chaque étage pour souffler.
#monter Elle savonna le linge sale, les chemises et les
torchons, qu'elle faisait sécher sur une corde ; elle descendit à la
rue, chaque matin, les ordures, et monta l'eau, s'arrêtant à chaque étage
pour souffler.
#s'arrêter Elle savonna le linge sale, les chemises et les
torchons, qu'elle faisait sécher sur une corde ; elle descendit à la
rue, chaque matin, les ordures, et monta l'eau, s'arrêtant à chaque étage pour
souffler.
#aller Et, vêtue comme une femme du peuple, elle
alla chez le fruitier, chez
l'épicier, chez le boucher, le panier au bras, marchandant,
injuriée, défendant sou à sou son misérable argent.
#marchander Et, vêtue comme une femme du peuple, elle alla
chez le fruitier, chez l'épicier, chez le boucher, le panier au
bras, marchandant, injuriée,
défendant sou à sou son misérable argent.
#défendre Et, vêtue comme une femme du peuple, elle alla
chez le fruitier, chez l'épicier, chez le boucher, le panier au
bras, marchandant, injuriée, défendant sou à sou son misérable
argent.
#falloir Il fallait
chaque mois payer des billets, en renouveler d'autres, obtenir du
temps.
#travailler Le mari travaillait, le soir, à mettre au net
les comptes d'un commercant, et la nuit, souvent, il faisait de la
copie à cinq sous la page.
#faire Le
mari travaillait, le soir, à mettre au net les comptes d'un
commercant, et la nuit, souvent, il faisait de la copie à cinq sous la
page.
#durer Et
cette vie dura dix ans.
#restituer Au bout de dix ans, ils avaient tout restitué, tout, avec le taux de
l'usure, et l'accumulation des intérêts superposés.
#sembler Mme Loisel semblait vieille, maintenant.
#devenir Elle était
devenue la femme forte, et dure, et rude, des ménages
pauvres.
#parler Mal peignée, avec les jupes de travers et les
mains rouges, elle parlait
haut, lavait à grande eau les planchers.
#laver Mal peignée, avec les jupes de travers et les
mains rouges, elle parlait haut, lavait à grande eau les planchers.
#être Mais parfois, lorsque son mari était au bureau, elle s'asseyait auprès
de la fenêtre, et elle songeait à cette soirée d'autrefois, à ce
bal, où elle avait été si belle
et si fêtée.
#s'asseoir Mais parfois, lorsque son mari était au bureau,
elle s'asseyait auprès de la
fenêtre, et elle songeait à cette soirée d'autrefois, à ce bal, où
elle avait été si belle et si fêtée.
#songer Mais parfois, lorsque son mari était au bureau,
elle s'asseyait auprès de la fenêtre, et elle songeait à cette soirée d'autrefois, à
ce bal, où elle avait été si belle et si fêtée.
#arriver Que serait-il arrivé si elle n'avait point perdu
cette parure ? Qui sait ? qui sait ? Comme la vie est singulière,
changeante ! Comme il faut peu de chose pour vous perdre ou vous
sauver !
#perdre Que serait-il arrivé si elle n'avait point perdu cette parure ? Qui sait ? qui
sait ? Comme la vie est singulière, changeante ! Comme il faut peu
de chose pour vous perdre ou vous sauver !
#savoir Que serait-il arrivé si elle n'avait point perdu
cette parure ? Qui sait ? qui
sait ? Comme la vie est
singulière, changeante ! Comme il faut peu de chose pour vous perdre
ou vous sauver !
#être Que
serait-il arrivé si elle n'avait point perdu cette parure ? Qui sait
? qui sait ? Comme la vie est
singulière, changeante ! Comme il faut peu de chose pour vous perdre
ou vous sauver !
#falloir Que serait-il arrivé si elle n'avait point perdu
cette parure ? Qui sait ? qui sait ? Comme la vie est singulière,
changeante ! Comme il faut peu
de chose pour vous perdre ou vous sauver !
#aller Or, un dimanche, comme elle était allée faire un tour aux
Champs-Élysées pour se délasser des besognes de la semaine, elle
aperçut tout à coup une femme qui promenait un enfant.
#apercevoir Or, un dimanche, comme elle était allée faire un
tour aux Champs-Élysées pour se délasser des besognes de la semaine,
elle aperçut tout à coup une
femme qui promenait un enfant.
#promener Or, un dimanche, comme elle était allée faire un
tour aux Champs-Élysées pour se délasser des besognes de la semaine,
elle aperçut tout à coup une femme qui promenait un enfant.
#être C'était Mme
Forestier, toujours jeune, toujours belle, toujours séduisante.
#se
sentir Mme Loisel se sentit émue. Allait-elle lui parler
? Oui, certes. Et maintenant qu'elle avait payé, elle lui dirait
tout. Pourquoi pas ?
#aller Mme Loisel se sentit émue. Allait-elle lui parler ? Oui, certes.
Et maintenant qu'elle avait payé, elle lui dirait tout. Pourquoi pas
?
#payer Mme Loisel se sentit émue. Allait-elle lui
parler ? Oui, certes. Et maintenant qu'elle avait payé, elle lui dirait tout.
Pourquoi pas ?
#dire Mme
Loisel se sentit émue. Allait-elle lui parler ? Oui, certes. Et
maintenant qu'elle avait payé, elle lui dirait tout. Pourquoi pas ?
#s'approcher Elle s'approcha. «
Bonjour, Jeanne. »
#reconnaître L'autre ne la reconnaissait point, s'étonnant d'être
appelée ainsi familièrement par cette bourgeoise. Elle balbutia : «
Mais... madame !... Je ne sais... Vous devez vous tromper. ―Non. Je suis Mathilde Loisel. »
#s'étonner L'autre ne la reconnaissait point, s'étonnant d'être appelée ainsi
familièrement par cette bourgeoise. Elle balbutia : « Mais... madame
!... Je ne sais... Vous devez vous tromper. ―Non. Je suis Mathilde Loisel. »
#balbutier L'autre ne la reconnaissait point, s'étonnant
d'être appelée ainsi familièrement par cette bourgeoise. Elle
balbutia : « Mais... madame
!... Je ne sais... Vous devez vous tromper. ―Non. Je suis Mathilde Loisel. »
#savoir L'autre ne la reconnaissait point, s'étonnant
d'être appelée ainsi familièrement par cette bourgeoise. Elle
balbutia : « Mais... madame !... Je ne sais... Vous devez vous tromper. ―Non. Je suis Mathilde Loisel. »
#devoir L'autre ne la reconnaissait point, s'étonnant
d'être appelée ainsi familièrement par cette bourgeoise. Elle
balbutia : « Mais... madame !... Je ne sais... Vous devez vous tromper. ―Non. Je suis Mathilde Loisel. »
#être L'autre ne la reconnaissait point, s'étonnant
d'être appelée ainsi familièrement par cette bourgeoise. Elle
balbutia : « Mais... madame !... Je ne sais... Vous devez vous
tromper. ―Non. Je suis Mathilde Loisel. »
#pousser Son amie poussa un cri : « Oh !... ma pauvre
Mathilde, comme tu es changée !...
#être Son
amie poussa un cri : « Oh !... ma pauvre Mathilde, comme tu es changée !...
#avoir ―Oui, j'ai
eu des jours bien durs, depuis que je ne t'ai vue ; et bien
des misères... et cela à cause de toi !... ―De moi... Comment ça ?
#voir ―Oui, j'ai eu des jours bien durs, depuis que je
ne t'ai vue ; et bien des
misères... et cela à cause de toi !... ―De
moi... Comment ça ?
#se rappeler ―Tu te
rappelles bien cette rivière de diamants que tu m'as prêtée
pour aller à la fête du Ministère. ―Oui. Eh
bien ?
#prêtrer ―Tu te rappelles bien cette rivière de diamants
que tu m'as prêtée pour aller
à la fête du Ministère. ―Oui. Eh bien ?
#perdre ―Eh bien, je l'ai
perdue. ―Comment ! puisque tu me
l'as rapportée.
#rapporter ―Eh bien, je l'ai perdue. ―Comment ! puisque tu me l'as rapportée.
#rapporter ―Je t'en ai rapporté une autre toute pareille.
Et voilà dix ans que nous la payons. Tu comprends que ça n'était pas
aisé pour nous, qui n'avions rien... Enfin c'est fini, et je suis
rudement contente. »
#payer ―Je t'en ai rapporté une autre toute pareille.
Et voilà dix ans que nous la payons. Tu comprends que ça n'était
pas aisé pour nous, qui n'avions rien... Enfin c'est fini, et je
suis rudement contente. »
#comprendre ―Je t'en ai rapporté une autre toute pareille.
Et voilà dix ans que nous la payons. Tu comprends que ça n'était pas aisé pour
nous, qui n'avions rien... Enfin c'est fini, et je suis rudement
contente. »
#être ―Je t'en ai rapporté une autre toute pareille.
Et voilà dix ans que nous la payons. Tu comprends que ça n'était pas aisé pour nous, qui n'avions
rien... Enfin c'est fini, et
je suis rudement contente.
»
#avoir ―Je t'en ai rapporté une autre toute pareille.
Et voilà dix ans que nous la payons. Tu comprends que ça n'était pas
aisé pour nous, qui n'avions
rien... Enfin c'est fini, et je suis rudement contente. »
#s'arrêter Mme Forestier s'était arrêtée. « Tu dis que tu as acheté une rivière de
diamants pour remplacer la mienne ? ―Oui. Tu
ne t'en étais pas aperçue, hein ! Elles étaient bien pareilles. »
#dire Mme Forestier s'était arrêtée. « Tu dis
que tu as acheté une rivière de diamants pour remplacer la mienne
? ―Oui. Tu ne t'en étais pas aperçue, hein !
Elles étaient bien pareilles. »
#acheter Mme Forestier s'était arrêtée. « Tu dis que tu as
acheté une rivière de diamants pour remplacer la mienne
? ―Oui. Tu ne t'en étais pas aperçue, hein !
Elles étaient bien pareilles. »
#s'apercevoir Mme Forestier s'était arrêtée. « Tu dis que tu as acheté une rivière de
diamants pour remplacer la mienne ? ―Oui. Tu
ne t'en étais pas aperçue, hein ! Elles étaient bien
pareilles. »
#être Mme Forestier s'était arrêtée. « Tu dis que tu as acheté une rivière de
diamants pour remplacer la mienne ? ―Oui. Tu
ne t'en étais pas aperçue, hein ! Elles étaient bien pareilles. »
#sourire Et elle souriait d'une joie orgueilleuse et
naïve.
#prendre Mme Forestier, fort émue, lui prit les deux mains. « Oh ! ma pauvre Mathilde ! Mais la mienne
était fausse. Elle valait au plus cinq cents francs !... »
#être Mme Forestier, fort émue, lui prit les deux
mains. « Oh ! ma pauvre Mathilde ! Mais la
mienne était fausse. Elle
valait au plus cinq cents francs !... »
#valoir Mme Forestier, fort émue, lui prit les deux
mains. « Oh ! ma pauvre Mathilde ! Mais la
mienne était fausse. Elle valait au plus cinq cents francs !...
»
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* * MAUPASSANT_CONTES ET
NOUVELLES I (La
Bibliothèque de la Pléiade) Editions
Gallimard, 1974. * * *
* * (Texte original)
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最終更新日
2019年2月23日 |
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